Dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la commune d'Auriol fait face à des enjeux de mobilité croissants. Véronique Miquelly, maire d'Auriol, a lancé une pétition pour demander la création d'une bretelle d'autoroute reliant Auriol à Aix-en-Provence. Cette initiative vise à faciliter les déplacements des résidents vers les centres économiques et universitaires, tout en réduisant les embouteillages, la pollution et le bruit dans les petites communes voisines.
La situation actuelle présente un véritable défi pour les habitants d'Auriol et des localités environnantes. Chaque jour, 12 000 véhicules traversent cette ville, engendrant des retards importants et des nuisances environnementales considérables. Selon madame Miquelly, les trajets quotidiens vers Aix sont rendus difficiles par l'absence d'une infrastructure adéquate. Les usagers doivent emprunter une seule route qui traverse les centres urbains, augmentant ainsi les congestions.
Ce problème touche non seulement les salariés, mais aussi les étudiants et les jeunes en formation professionnelle. Le manque de liaisons directes complique leur quotidien, car ils doivent se rendre dans des bassins d'emplois importants comme Marignane ou Cadarache, ainsi que dans les universités d'Aix. Actuellement, les transports publics offrent peu de solutions, avec seulement quatre rotations de bus par jour reliant Auriol à Aix.
Les élus voient dans la mise en place d'une bretelle d'autoroute une solution durable pour améliorer la fluidité du trafic et favoriser l'utilisation accrue des transports collectifs. Cette démarche s'inscrit également dans une volonté de réduire l'empreinte écologique locale. Depuis cinq ans, ces acteurs locaux mènent un combat pour obtenir des mesures concrètes. Une pétition en ligne, déjà signée par plus de 1 000 personnes, soutient leurs revendications.
Un comité de pilotage va examiner les résultats d'une étude financée par la métropole et réalisée par Escota, après l'accord du ministère des Transports. Ces conclusions seront communiquées dans trois mois au ministre, avant qu'une décision finale ne soit prise. Bien que la mise en œuvre effective puisse prendre près d'une décennie, la maire reste optimiste quant aux bénéfices futurs pour la communauté.
Avec ce projet, les autorités locales espèrent transformer les conditions de déplacement dans la région, tout en promouvant un développement durable. L'amélioration des infrastructures pourrait ainsi répondre aux besoins grandissants de connectivité, tout en assurant une meilleure qualité de vie pour les populations concernées.