Voitures
Expansion des Voitures-Radars : Trois Régions Métropolitaines Sont Concernées
2025-04-04

Dans un effort pour renforcer la sécurité routière, trois nouvelles régions métropolitaines françaises - Occitanie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et Auvergne-Rhône-Alpes - vont intégrer des voitures-radars dans leur réseau routier. Ces véhicules, principalement pilotés par des opérateurs privés, visent à surveiller les zones accidentogènes. Le déploiement s'inscrit dans une stratégie nationale visant à réduire l'engagement direct des forces de l'ordre dans ces tâches tout en maintenant une vigilance accrue sur les routes.

Au cœur de cette initiative se trouvent des véhicules discrets conduits par des chauffeurs privés sous contrat avec l'entreprise OTC. Ce mandat couvre une période allant de décembre 2024 à décembre 2026, avec une possibilité de prolongation pour deux années supplémentaires. L'objectif principal est de libérer du temps aux policiers et gendarmes afin qu'ils puissent se concentrer sur d'autres missions essentielles telles que les interpellations ou contrôles spécifiques.

Le calendrier exact de ce déploiement reste flou, bien que certaines prévisions indiquent une mise en œuvre possible dès le deuxième semestre 2025. Les autorités soulignent que l'intention n'est pas de piéger les automobilistes mais plutôt de les sensibiliser à la nécessité de respecter les limitations de vitesse, notamment sur les routes secondaires où les risques d'accidents sont plus élevés.

Ces voitures-radars cibleront principalement les axes limités à 80-90 km/h ainsi que les lignes droites, considérés comme particulièrement dangereux. Seuls les conducteurs excédant ces limites seront sanctionnés, tenant compte d'une marge technique qui varie selon le type de route. En agglomération, par exemple, dépasser 61 km/h pourrait entraîner une amende.

La transition vers des opérateurs privés ne signifie pas une augmentation du nombre total de voitures-radars sur les routes, mais plutôt un transfert de responsabilité. Selon certaines estimations non confirmées, chaque véhicule pourrait générer jusqu'à 390 000 euros annuels. Toutefois, ces fonds seraient destinés à financer des projets liés à l'éducation routière, aux infrastructures et au secteur de la santé publique.

En conclusion, l'introduction de ces nouveaux dispositifs cherche avant tout à promouvoir une conduite plus responsable tout en optimisant les ressources disponibles pour la sécurité publique. Grâce à cette approche innovante, les autorités espèrent réduire significativement le nombre d'accidents graves sur les routes françaises tout en favorisant une meilleure allocation des moyens humains et financiers.

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