En mai 2025, une tendance notable s'est dessinée dans le marché automobile français avec la montée en puissance des motorisations à essence. Ce regain d'intérêt s'accompagne d'une baisse significative des ventes de voitures électriques et hybrides rechargeables. Cette recomposition du marché a entraîné une hausse des émissions moyennes de CO₂ ainsi qu'une réduction de l'éligibilité au bonus écologique.
Les motorisations diesel connaissent également une légère progression, bien que leur part de marché reste modeste comparée aux essences. Parallèlement, les véhicules électriques subissent un recul marqué, impactant directement le financement des véhicules propres grâce au bonus écologique.
Le mois de mai 2025 a vu une nette augmentation des immatriculations de voitures neuves équipées de motorisations à essence. Les données récentes montrent que cette catégorie représente désormais 67,6 % du marché, avec une forte progression des véhicules thermiques purs à essence. Cette tendance est alimentée par une diminution relative des hybrides non rechargeables.
Cette évolution illustre une préférence renouvelée pour les motorisations classiques. Les raisons sont multiples : des prix souvent plus abordables que leurs homologues électriques et une autonomie perçue comme supérieure. De plus, les progrès technologiques continuent d'améliorer l'efficacité énergétique des moteurs thermiques. Cependant, ce retour en force des motorisations thermiques n'est pas sans conséquence sur l'environnement, comme en témoigne la hausse des émissions de CO₂ moyennes qui atteignent 93,2 g/km.
La baisse des ventes de véhicules électriques affecte directement l'accès au bonus écologique, rendant l'acquisition de ces modèles plus coûteuse pour les particuliers. En effet, seuls 11,5 % des voitures neuves immatriculées en mai remplissent les critères nécessaires pour obtenir cette aide financière cruciale. Cela pourrait freiner la transition vers des solutions de mobilité plus durables.
De plus, avec une proportion croissante de véhicules soumis au malus écologique (46,6 % des ventes), les acheteurs doivent composer avec des coûts supplémentaires lors de l'achat d'un véhicule neuf. Cette situation complexifie la capacité des ménages à financer des options respectueuses de l'environnement, tout en augmentant les dépenses globales liées à l'acquisition d'une voiture neuve. Ainsi, alors que le marché revoit ses priorités, il est essentiel de réfléchir aux implications économiques et écologiques à long terme.