La dernière mouture du Toyota Land Cruiser, saluée pour son esthétique affirmée, s'enrichit d'une variante diesel dotée d'une hybridation légère. Malheureusement pour le marché hexagonal, cette avancée technologique ne suffira pas à tempérer l'impact dévastateur du malus écologique français. De surcroît, son coût a considérablement grimpé, le positionnant dans une catégorie de véhicules très haut de gamme.

Introduit l'année dernière, le Toyota Land Cruiser de nouvelle génération conserve son architecture traditionnelle avec un châssis indépendant, à l'instar de compétiteurs tels que le Jeep Wrangler, le Mercedes Classe G ou le Ford Bronco. Néanmoins, il a connu une transformation significative vers le luxe, affichant en France un prix de départ de 85 050 euros pour la version « Légende » en stock, et atteignant 91 750 euros pour la finition « Lounge ». À ces sommes, il convient d'ajouter un malus environnemental de 70 000 euros, ce qui alourdit considérablement la facture finale.

Toyota a officiellement dévoilé une nouvelle mouture du Land Cruiser, qui conserve son moteur diesel de 2,8 litres, mais se voit dotée d'un système micro-hybride de 48 volts. Cette intégration vise à optimiser ses émissions de CO2 selon le cycle d'homologation européen WLTP. Bien que la puissance exacte du nouveau groupe motopropulseur, couplé à une boîte automatique à huit rapports, n'ait pas encore été communiquée, le constructeur a précisé que la composante électrique peut apporter un complément allant jusqu'à 16 chevaux et 65 Nm de couple, lorsque les batteries lithium-ion de 4,3 Ah sont pleinement chargées. Les premières livraisons de cette version « Hybrid » sont prévues pour fin 2025, moment où davantage de détails techniques et les tarifs seront divulgués.

Cependant, il est fort improbable que cette légère hybridation permette au Land Cruiser 48 Volts d'échapper au malus maximal en France. En effet, la version diesel non hybride de 204 chevaux affiche déjà des émissions de CO2 de 275 g/km. Le prix final, avant application du malus, devrait se situer autour de 90 000 euros. Ainsi, le Land Cruiser est appelé à devenir un modèle extrêmement exclusif sur le territoire français, rejoignant des véhicules tels que le Ford Bronco ou le Mercedes Classe G dans leur niche de marché.

En définitive, malgré l'intégration d'une technologie micro-hybride pour son moteur diesel, le nouveau Toyota Land Cruiser est confronté à des défis majeurs sur le marché français en raison d'un malus écologique particulièrement lourd. Son positionnement tarifaire déjà élevé, combiné à cette taxe punitive, en fait un véhicule de niche, inaccessible à la majorité et réservé à une clientèle très spécifique qui acceptera de débourser une somme considérable pour acquérir ce tout-terrain emblématique.