Ces véhicules spécialement équipés pour contrôler la vitesse des automobilistes se déplacent discrètement, souvent difficiles à identifier. Ils sont particulièrement efficaces grâce à leur capacité de fonctionner sans s'arrêter et utilisent divers modèles populaires pour rester invisibles. Malgré cela, certaines régions comme la Corse et l’Île-de-France échappent encore à ces dispositifs. En outre, une liste des immatriculations de ces voitures a été publiée, permettant aux conducteurs vigilants de les repérer.
Si vous êtes flashé par un radar mobile embarqué, il est important de connaître les marges d'erreur tolérées selon les limitations de vitesse appliquées. Ces écarts varient en fonction de la vitesse maximale autorisée, offrant ainsi une marge de manœuvre supplémentaire pour éviter les amendes injustifiées.
Les voitures radars mobiles circulent partout en France, mais elles ne sont pas présentes dans toutes les régions. Certaines marques automobiles ont été privilégiées pour ce type d'équipement, notamment Citroën, Peugeot, Volkswagen ou encore Ford. Chaque modèle possède des caractéristiques distinctives qui peuvent aider les automobilistes à les reconnaître, même si ces indices demeurent subtils.
Dans le détail, plusieurs types de véhicules sont couramment utilisés pour ces missions de contrôle. Par exemple, la Citroën C5 Aircross, avec ses environ 75 exemplaires en circulation, dispose d'immatriculations spécifiques situées entre GT-000-TY et GT-000-ZM. La Peugeot 308, quant à elle, compte une quarantaine de versions modernes, accompagnées d'une dizaine d'exemplaires plus anciens, avec des plaques oscillant entre FW-000-YQ et FW-000-XM. De même, la Volkswagen Passat reste active via une cinquantaine d'unités identifiées principalement sous la série "EZ". La Ford Mondeo et Focus complètent cette liste avec respectivement 30 et une dizaine de modèles encore en service. Enfin, la Seat Leon, avec ses cinquante exemplaires actuels, porte des immatriculations FP-000-SB. Ces informations permettent aux conducteurs attentifs de mieux anticiper leur présence sur la route.
Contrairement aux idées reçues, les radars mobiles embarqués n'appliquent pas toujours une tolérance stricte lorsqu'ils flashent un véhicule. En effet, ils intègrent une marge d'erreur technique destinée à éviter toute injustice envers les automobilistes. Cette tolérance diffère selon la vitesse limite en vigueur sur chaque portion de route concernée.
Plus précisément, pour les vitesses limitées à moins de 100 km/h, une tolérance de 10 km/h est accordée avant que l'amende soit justifiée. Ainsi, si la limitation est fixée à 80 km/h, un excès de vitesse n'est sanctionné qu'à partir de 91 km/h (valeur retenue : 81 km/h). Pour une limitation de 90 km/h, l'excès commence à 101 km/h (valeur retenue : 91 km/h). Au-delà de 100 km/h, cette marge passe à 10 % de la vitesse limite. Par conséquent, à 110 km/h, un dépassement n'est considéré que lorsque l'on atteint 122 km/h (valeur retenue : 111 km/h), et à 130 km/h, à partir de 144 km/h (valeur retenue : 131 km/h). Comprendre ces nuances permet donc aux conducteurs de mieux gérer leurs situations en cas de contrôle inopiné.