Dans un contexte de transition écologique, les véhicules électriques occupent une place croissante sur le marché français. Les données récentes montrent que plusieurs modèles électriques se distinguent parmi les ventes les plus importantes. Malgré cela, des défis subsistent en termes d'accessibilité financière pour les particuliers. Selon certaines associations, la diminution des aides publiques pourrait freiner cette dynamique positive. En 2025, cinq modèles électriques ont marqué l'année avec leurs performances commerciales, notamment ceux produits par Renault, Citroën, Tesla et Peugeot.
Le coût reste un obstacle majeur à l’adoption généralisée des voitures électriques. L'écart de prix entre les véhicules électriques et thermiques demeure significatif, atteignant jusqu'à 45 % selon certains exemples comme la Peugeot e-208. Cependant, différentes solutions sont proposées pour alléger ce fardeau financier. Le gouvernement maintient certaines incitations, notamment en exemptant les voitures électriques de malus écologique lié aux émissions de CO2 ou à leur masse. De plus, des programmes spécifiques tels que le bonus écologique ou encore le leasing social permettent de rendre ces véhicules accessibles à des foyers modestes. Ce dernier dispositif, renouvelé en septembre 2025, offre des mensualités abordables pour l'acquisition de voitures électriques.
Outre les mesures gouvernementales, d'autres initiatives existent pour encourager l’électrification du parc automobile. Parmi elles figurent les certificats d'économie d'énergie (CEE), qui offrent des primes supplémentaires lors de l’achat d’un véhicule électrique neuf. Ces primes varient selon les constructeurs et peuvent atteindre plusieurs centaines d'euros. Parallèlement, le concept de retrofit gagne également en popularité, transformant des voitures thermiques en électriques grâce à des aides pouvant aller jusqu’à 5 000 euros pour certains profils. Même si certaines régions ont décidé de supprimer l’exonération fiscale sur les cartes grises pour les voitures électriques, d’autres comme les Hauts-de-France continuent à soutenir cette transition. Ainsi, il est essentiel de poursuivre ces efforts pour rendre accessible une mobilité durable à tous, favorisant ainsi un avenir plus propre et équitable pour chacun.