D'ici la fin de l'année 2025, malgré une extension géographique du contrôle automatisé à neuf nouveaux départements, le nombre total de voitures radars devrait diminuer. Ce changement suscite des réactions contrastées entre les défenseurs de la sécurité routière et les associations d'automobilistes.
Le débat sur l'efficacité et les motivations derrière ces véhicules reste vif, opposant ceux qui y voient un levier pour améliorer la sécurité routière à ceux qui les perçoivent comme une source de revenus supplémentaires pour l’État.
Cet été marquera une étape importante avec l’introduction des voitures radars dans neuf départements supplémentaires. Cette décision s'inscrit dans une volonté affichée d'améliorer la surveillance des infractions liées à la vitesse sur tout le territoire national.
En juin, quatre départements – l'Ardèche, le Cantal, les Bouches-du-Rhône et l'Ariège – seront concernés par cette mesure. À partir de juillet, ce dispositif sera étendu à cinq autres régions : l'Ain, la Haute-Loire, les Pyrénées-Orientales, le Tarn-et-Garonne ainsi que les Alpes-de-Haute-Provence. Ces extensions visent à renforcer la vigilance des conducteurs dans des zones où les contrôles étaient auparavant moins fréquents. Cependant, cet élargissement n’est pas accompagné d’une augmentation du nombre global de véhicules engagés dans ces missions.
Malgré cette expansion géographique, le nombre total de voitures radars va connaître une baisse substantielle d’ici la fin de l’année 2025. Cette tendance illustre un transfert progressif des responsabilités vers des sociétés privées.
Au début de l’année 2025, environ 400 véhicules étaient en service, dont 150 pilotés par les forces de l’ordre et 250 par des entreprises privées. D'ici la fin de l'année, ce chiffre devrait chuter à 300, soit une réduction de 100 unités. Parmi elles, seuls 50 resteront sous la gestion directe des policiers et gendarmes, tandis que les 250 restantes seront confiées aux opérateurs privés. Cette réorganisation vise à libérer du temps pour les agents publics afin qu'ils puissent se concentrer sur d'autres priorités sécuritaires. Toutefois, certaines critiques persistent quant à la véritable finalité de cette réduction, certains y voyant davantage une question économique qu'une préoccupation réelle pour la sécurité routière.