Dans un avenir proche, une transformation significative pourrait survenir dans le domaine des incitations écologiques françaises. Le Conseil supérieur de l'énergie (CSE) devrait examiner un projet d'arrêté crucial à la mi-juin, qui, s'il est approuvé, prendra effet dès le début juillet. Selon certaines sources sectorielles citées par Contexte, les ressources actuelles du bonus écologique soutenu par l'État pour 2025 sont presque épuisées. En réponse, une nouvelle approche inspirée des certificats d'économies d'énergie pourrait voir le jour.
Au cœur de cette initiative se trouve un mécanisme basé sur le principe du pollueur-payeur. Ce système impose aux fournisseurs d'énergie, appelés "obligés", la responsabilité de financer des projets visant à réduire la consommation énergétique et à améliorer l'efficacité énergétique. Par exemple, un fournisseur peut subventionner un ménage afin qu'il remplace une chaudière au fioul par une pompe à chaleur électrique, recevant en retour un certificat d'économie d'énergie (CEE). Tous les quatre ans, ces fournisseurs doivent démontrer qu'ils ont atteint les objectifs quantitatifs fixés par l'État.
Le gouvernement envisage de rediriger cet immense flux financier, estimé entre 4 et 6 milliards d'euros annuellement, vers deux priorités clés : la décarbonisation des transports et l'amélioration de la performance énergétique des logements. Début juin, une proposition avait déjà été présentée pour orienter le financement du leasing social de véhicules électriques, précédemment assuré par des subventions publiques, vers ce nouveau cadre.
Dans ce contexte, la transition vers une mobilité durable et des habitats plus économes semble inévitable.
Cette réforme promet non seulement de renforcer les efforts écologiques mais aussi de stimuler l'innovation dans le secteur énergétique. Elle met en lumière l'importance de repenser les mécanismes de soutien public afin de mieux aligner les politiques avec les objectifs environnementaux ambitieux de la France. Cette évolution marque une étape décisive dans la lutte contre le changement climatique, invitant chacun à contribuer activement à un avenir plus vert.