Alors que les véhicules équipés de radars automatiques ont déjà fait leur apparition dans plusieurs régions, le département de Vaucluse connaît un certain retard. Initialement prévus pour circuler bien avant, ces engins ne seront opérationnels qu'à partir du mois d'octobre, contrairement aux Bouches-du-Rhône où ils sont actifs depuis juin. Cette décision vise à renforcer la sécurité routière par une surveillance accrue des vitesses excessives.
Dans le cadre d'une nouvelle stratégie nationale visant à réduire les accidents de la route, ces automobiles spéciales seront pilotées par des employés d'une société externe. Le concept repose sur l'idée que ces agents, formés spécifiquement, permettront une application plus stricte des règles de circulation tout en libérant les forces de l'ordre pour d'autres missions prioritaires.
En Vaucluse, cette mise en œuvre tardive est attribuée à divers facteurs organisationnels et administratifs. En effet, bien que le projet ait été approuvé il y a plusieurs mois, les délais nécessaires à la formation du personnel et à l'adaptation logistique ont ralenti le processus. Ce retard contraste avec celui observé dans les Bouches-du-Rhône, où les préparatifs ont été réalisés de manière plus rapide.
Cette initiative s’inscrit dans une démarche globale visant à améliorer la sûreté des routes françaises. Grâce à une présence renforcée de ces véhicules spéciaux, les autorités espèrent non seulement diminuer les infractions au code de la route mais aussi sensibiliser davantage les conducteurs à l'importance de conduire prudemment. L'introduction de ce système en octobre marquera donc une étape cruciale pour la sécurité routière en Vaucluse.