Un vent de mécontentement souffle sur la Gambie suite à des allégations de malversations dans la vente des biens de l’ancien président Yahya Jammeh. L’inquiétude grandissante a poussé le gouvernement actuel à ouvrir une enquête formelle afin d’éclaircir les pratiques entourant ces transactions controversées. Des informations révélées par un journal local ont mis en lumière des irrégularités présumées, suscitant ainsi l’indignation publique.
Le président Adama Barrow a réagi en promettant une totale transparence dans cette affaire, affirmant que les ressources récupérées appartiennent légalement au peuple gambien. Cette décision intervient après plusieurs accusations selon lesquelles certains responsables auraient acquis ces biens à des prix inférieurs à leur valeur réelle. Parmi les objets vendus figurent notamment du bétail, des véhicules de luxe et divers équipements agricoles ayant appartenu à l’ex-président, dont la gestion opaque pendant son règne de 22 ans reste encore très critiquée.
Au-delà des scandales financiers, cette affaire soulève des questions importantes sur l’intégrité des institutions publiques et la nécessité d’un contrôle citoyen. Les organisations de défense des droits humains et les partis politiques d’opposition exigent une investigation indépendante pour restaurer la confiance entre le gouvernement et ses citoyens. Cet épisode rappelle également combien il est essentiel de protéger les ressources nationales contre toute forme de détournement ou de népotisme, afin de bâtir un futur plus juste et équitable pour tous.