Les autorités des Bouches-du-Rhône ont décidé d'introduire une nouvelle méthode pour réduire les accidents liés à la vitesse. En partenariat avec une entreprise privée, des voitures spécialement équipées circulent discrètement sur les routes les plus dangereuses de la région. Cette initiative permet aux forces de l'ordre de se concentrer sur d'autres missions tout en améliorant la sécurité routière.
Avec un contrat important couvrant plusieurs départements du sud de la France, cette mesure s'étend bien au-delà des Bouches-du-Rhône. Le nombre d'accidents mortels impliquant la vitesse reste alarmant, ce qui justifie l'utilisation intensive de ces véhicules.
Ces véhicules privés ne ressemblent en rien aux traditionnelles voitures de police. Conduits par des chauffeurs non policiers, ils patrouillent principalement sur les routes où le risque d'accident est le plus élevé. Leur objectif est de détecter et sanctionner les automobilistes qui dépassent les limites de vitesse, contribuant ainsi à rendre les trajets plus sûrs.
L'entreprise OTC a remporté un contrat colossal pour fournir ces services dans toute la zone sud de la France. Plus d'une centaine de voitures seront déployées dans plusieurs départements, y compris les Bouches-du-Rhône. Ces véhicules sont conçus pour rester invisibles grâce à leur apparence ordinaire et à des dispositifs de surveillance intégrés subtilement. Par exemple, les caméras capables de capturer des infractions sont dissimulées sous forme de petits carrés à l'arrière des voitures.
Le déploiement de ces voitures privées vise à répondre à une augmentation préoccupante des décès sur les routes. Dans les Bouches-du-Rhône, près d'un tiers des accidents mortels impliquent la vitesse excessive. En mettant en œuvre cette stratégie, les autorités espèrent inverser cette tendance alarmante.
Chaque jour, ces voitures effectuent entre 300 et 500 kilomètres de patrouille, même pendant les week-ends et les jours fériés. Elles peuvent également opérer de nuit, augmentant ainsi leur efficacité. Ce programme permet aussi de libérer du temps précieux pour les forces de l'ordre, qui peuvent se consacrer à d'autres priorités en matière de sécurité publique. Grâce à cette approche novatrice, les autorités ambitionnent de réduire considérablement le nombre d'accidents mortels dus à la vitesse.