La mise en œuvre d'une zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) sur la côte basque, initialement prévue pour le 1er juin, a été suspendue. Cette décision a été prise par l’agglomération Pays Basque suite aux développements législatifs à Paris. Une commission spéciale de l'Assemblée nationale a remis en question les ZFE dans le cadre du projet de loi de simplification. Les autorités locales ont donc décidé de retirer temporairement ce sujet de leur agenda.
Le 29 mars dernier, lors d'une réunion du conseil communautaire de l'agglomération Pays Basque, il avait été prévu d'examiner les ajustements nécessaires à cette zone. Cependant, devant les incertitudes juridiques liées au vote de suppression des ZFE par une commission de l'Assemblée nationale, les élus locaux ont choisi de retarder toute décision. Le président de l’agglomération, Jean-René Etchegaray, a annoncé dès le début de la séance que cette thématique ne serait plus abordée jusqu'à clarification législative.
L’investissement important déjà engagé pour ce projet, estimé à environ 850 000 euros, suscite également des interrogations. Jean-François Irigoyen, vice-président chargé des mobilités durables et innovantes, insiste sur la nécessité d’attendre avant de poursuivre les actions concrètes. Aucun panneau indiquant les restrictions ne sera installé pour l'instant, bien que l'arrêté reste officiellement valide.
Ainsi, face à ces aléas politiques et budgétaires, les responsables régionaux se trouvent contraints de mettre entre parenthèses cette initiative écologique. La situation demeure suspendue à l'évolution des débats nationaux sur les zones à faibles émissions.
Les élus locaux espèrent désormais un retour rapide des clarifications légales afin de pouvoir reprendre les discussions sur ce dossier crucial pour l'amélioration de la qualité de l'air et la promotion des modes de transport respectueux de l'environnement. En attendant, aucune mesure restrictive ne sera appliquée le long de cet axe stratégique allant de Tarnos à Hendaye.