Le 3 mai 2025, une procession de mariage dans la ville de Saint-Rambert-d’Albon (Drôme) a suscité une vive polémique. Ce cortège, composé d’une dizaine de voitures klaxonnant bruyamment et accompagné par des motos effectuant des figures dangereuses, a créé une situation alarmante. Des jeunes non liés au mariage se sont joints à la parade, augmentant ainsi les risques pour les piétons. L’agent municipal Didier Michel a observé des comportements imprudents tels que des passagers perchés sur les toits ou assis sur les portières des véhicules. Face à cette situation inédite, le maire Gérard Oriol envisage de renforcer les règles concernant les célébrations nuptiales.
En ce samedi après-midi du mois de mai, une scène inhabituelle a éclaté dans les rues animées de Saint-Rambert-d’Albon. Une vingtaine de véhicules ont parcouru en boucle l’avenue principale, créant un chaos sonore et visuel. Ces festivités ont pris une tournure plus dangereuse lorsque des individus extérieurs au mariage se sont mêlés à la procession, menaçant directement la sécurité publique. Le maire, préoccupé par cette montée d’insouciance, propose désormais de limiter le nombre de voitures autorisées lors des défilés à cinq maximum. Par ailleurs, la capacité de la salle des mariages serait plafonnée à cinquante invités afin de mieux gérer ces événements. Cette mesure est perçue comme un moyen de rappeler aux habitants leur responsabilité collective.
Cependant, Gérard Oriol insiste sur sa volonté de privilégier une approche pédagogique plutôt qu'une répression stricte. Il reconnaît que, dans certains cas, il pourrait être difficile d’appliquer rigoureusement ces restrictions, mais espère que le bon sens prévaudra. Cette initiative fait suite à des expériences similaires réussies dans d’autres villes comme Valence, où des verbalisations importantes ont été imposées en cas de non-respect des réglementations locales.
De manière générale, cet incident met en lumière la nécessité d’un équilibre entre la liberté de célébrer et la préservation de la sécurité publique.
En tant que journaliste, cette affaire me rappelle que même les moments de joie doivent être encadrés pour ne pas compromettre la tranquillité et la sûreté de tous. Les citoyens ont le droit de festoyer, mais ils ont également une obligation morale de respecter les autres membres de la communauté. Cette histoire souligne l’importance de trouver un juste milieu qui permette à chacun de profiter pleinement des plaisirs de la vie tout en maintenant un environnement sûr et harmonieux.