Récemment, deux accidents mortels impliquant des véhicules autonomes de Xiaomi ont ébranlé l'industrie automobile. Ces événements ont ravivé le débat sur l'utilisation de cette technologie encore en développement et mis en lumière les vulnérabilités potentielles des voitures électriques dans des situations critiques. En conséquence, Xiaomi a subi une chute significative en Bourse et a suspendu certains de ses rendez-vous clés.

En dépit d'une réputation prometteuse comparée à Tesla, Xiaomi s'est retrouvé au cœur d'un scandale après que plusieurs de ses berlines SU7 se soient vues impliquées dans des accidents graves. Le premier incident concernait un groupe d'étudiants qui ont perdu la vie lorsque leur véhicule, en mode automatique, n'a pas détecté une barrière en béton. Peu après, un autre accident impliquant un deux-roues électrique a entraîné deux décès supplémentaires.

Face à ces tragédies, Xiaomi avait promis une conduite autonome irréprochable grâce à son arsenal technologique avancé : un Lidar, 11 caméras haute définition, trois radars à micro-ondes et 12 radars ultrasoniques. Pourtant, ces incidents soulèvent de sérieuses questions sur l'efficacité réelle de cette technologie.

Ces événements surviennent alors que Tesla, malgré ses propres controverses, semble moins affecté par ce type d'accidents grâce à sa position bien établie sur le marché mondial. Xiaomi, en revanche, est confronté à une perte importante de valorisation boursière, dépassant les 13 milliards d'euros en quelques jours seulement.

Afin de gérer cette crise, Xiaomi a décidé de reporter plusieurs événements majeurs, y compris la présentation du nouveau SUV YU7 et la journée annuelle des investisseurs, prévue initialement pour avril. Ce report inquiète les analystes, qui anticipent une baisse potentielle des ventes du YU7 si la confiance des consommateurs ne se rétablit pas rapidement.

Les récents événements marquent un tournant critique pour Xiaomi. Alors que l'entreprise navigue dans une période d'incertitude, elle doit non seulement restaurer la confiance envers sa technologie de conduite autonome, mais aussi prouver que ses véhicules répondent aux normes de sécurité les plus exigeantes. Cette situation pourrait redéfinir l'avenir de la mobilité autonome et influencer les choix futurs des consommateurs.