Dans une démarche visant à améliorer la sécurité et la qualité de vie, Montmorillon adopte désormais une limitation de vitesse à 30 km/h dans l'ensemble des rues situées à l'intérieur de la rocade. Cette décision, effective depuis le 13 mai 2025, s'inscrit dans une stratégie plus large de transition écologique. Les résidents semblent majoritairement favorables à cette initiative. Certains comme Claude, observateur attentif du trafic urbain, reconnaissent que bien que certains conducteurs dépassent encore les limites autorisées, réduire la vitesse contribue significativement à la sûreté générale.

Les avantages potentiels de cette mesure sont déjà perçus par plusieurs habitants. Denis, un adepte des déplacements à pied, exprime son soulagement quant à cette nouvelle réglementation. Selon lui, si elle est respectée, cela pourrait considérablement renforcer la protection des piétons. D'autres automobilistes tels que Pierrick, qui utilisent quotidiennement leur véhicule pour se rendre au travail, considèrent ce changement comme mineur mais potentiellement bénéfique pour réduire les émissions polluantes. Emile, un jeune conducteur fréquentant souvent les zones urbaines, partage cet avis, notant qu'il s'agit simplement d'une habitude supplémentaire à intégrer dans ses pratiques routières.

Au-delà de la simple mise en place d'une limitation de vitesse, cette transformation a été précédée d'un processus participatif impliquant les citoyens. Justine Chabaud, adjointe au maire responsable de la transition écologique, explique que divers outils ont été utilisés pour consulter les Montmorillonnais, incluant des sondages, des ateliers cartographiques et même des sorties sur deux roues. Ces démarches ont permis de clarifier les objectifs environnementaux ainsi que les ambitions de rendre la ville plus attractive. Enfin, il est essentiel de rappeler que cette politique ne cherche pas à marginaliser les voitures mais plutôt à promouvoir un partage harmonieux des infrastructures entre tous les usagers. Des dispositifs comme des espaces réservés aux cyclistes aux feux rouges illustrent parfaitement cet engagement communautaire.