Dès le début du mois de juin, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a décidé d’autoriser un opérateur privé à participer activement aux contrôles routiers. Cette initiative vise à renforcer la sécurité sur les routes en ciblant particulièrement les excès de vitesse grâce à une surveillance continue et invisible. Les véhicules spécialement désignés pour cette mission seront difficiles à identifier et fonctionneront sans interruption.
Le 2 juin marque le jour où cette nouvelle mesure entre en vigueur. En permettant à un sous-traitant privé de prendre part aux efforts de contrôle routier, la préfecture espère réduire significativement les infractions au code de la route. Deux voitures spécifiques ont déjà été déployées sur des routes jugées dangereuses, avec l’intention de changer régulièrement ces axes afin d’augmenter leur efficacité. Ces véhicules ne présentent aucun signe distinctif qui pourrait les rendre reconnaissables par les automobilistes.
La mission principale de ces voitures consiste à détecter les grands excès de vitesse, souvent responsables d’accidents graves. Leur discrétion est cruciale pour éviter que les conducteurs ne puissent anticiper leur présence. Contrairement à d’autres systèmes de verbalisation, ici, l’opérateur privé agit selon des règles strictes qui limitent tout risque d’abus. La rémunération de l’entreprise n’est pas basée sur le nombre d’amendes infligées mais plutôt sur le kilométrage parcouru lors des missions assignées.
Cette approche novatrice offre également aux forces de l’ordre publiques plus de temps et d’énergie pour se concentrer sur d’autres priorités sécuritaires telles que la lutte contre le trafic de stupéfiants ou l’interception de véhicules suspects. L’idée est donc non seulement de renforcer la sécurité routière mais aussi de libérer les agents pour des tâches plus complexes nécessitant leur expertise particulière.
Avec cette méthode, les autorités locales espèrent instaurer une culture de respect accru du code de la route parmi les usagers. Des résultats positifs pourraient encourager d’autres régions françaises à adopter ce système innovant dans les prochains mois. Ainsi, la pratique pourrait s’étendre progressivement pour améliorer globalement la sécurité routière dans tout le pays.
En introduisant ce modèle hybride de contrôle routier, les Bouches-du-Rhône prennent une direction prometteuse vers une meilleure gestion des ressources policières tout en maintenant une vigilance accrue sur les routes. Ce type de collaboration public-privé pourrait bien devenir une norme dans la lutte contre les comportements dangereux au volant.