Dans un développement récent, la France prévoit d'augmenter le nombre de voitures contrôlant la vitesse privées sur ses routes. D'ici 2025, ce chiffre passera à 300, soit près de trois fois plus qu'actuellement. Cette initiative couvrira de nouvelles régions, incluant l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Provence-Alpes-Côte-d'Azur et l'Occitanie. Malgré ces mesures, la mortalité routière reste stable depuis 2013, posant la question de leur véritable efficacité.
Au cours de saisons dorées parsemées de paysages variés, la France se prépare à un changement majeur dans son système de contrôle routier. Dans une démarche visant à intensifier la surveillance des excès de vitesse, le gouvernement a annoncé un plan audacieux : l’extension du déploiement des véhicules détecteurs de vitesse privés. Actuellement, environ 90 de ces automobiles sillonnent les routes françaises jour et nuit. Cependant, cette flotte devrait croître considérablement pour atteindre 300 unités d’ici la fin de l'année 2025. Ce projet étend également la couverture géographique aux régions montagneuses telles que l'Auvergne-Rhône-Alpes et les côtes méditerranéennes, comme la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Même la Corse pourrait bientôt être incluse dans ce réseau élargi.
En dépit de ces efforts, les statistiques officielles indiquent que la mortalité routière demeure constante depuis 2013, oscillant entre 3000 et 3500 décès annuels. L'an dernier, 3193 personnes ont perdu la vie sur les routes métropolitaines, avec un total de 3432 incluant les territoires d'outre-mer. Ces données soulèvent des interrogations sur l'efficacité réelle des dispositifs de contrôle actuels.
Cependant, ces voitures détectrices de vitesse jouissent d'un succès économique incontestable. Selon certaines estimations, chaque véhicule rapporte environ 390 000 euros par an à l'État, grâce à des infractions multipliées par deux comparativement aux radars fixes. Avec cet accroissement, le gouvernement espère générer jusqu'à un milliard d'euros supplémentaires.
Les avis divergent concernant cette stratégie. Alors que certains défenseurs insistent sur la nécessité de maintenir une vigilance continue pour réduire les risques d'accidents, d'autres critiquent l'accent mis uniquement sur la vitesse, au détriment d'autres causes potentielles d'accidents.
De l'avis d'un journaliste engagé dans ce dossier, cette décision reflète une approche complexe où la sécurité publique se mêle à des motivations financières. Elle nous rappelle l'importance de réévaluer périodiquement les priorités en matière de sécurité routière pour s'assurer que les politiques publiques répondent effectivement aux besoins fondamentaux de protection des usagers de la route.