Lorsque le thermomètre grimpe, la chaleur du bitume peut atteindre des sommets, dépassant largement les 50°C. Cette élévation thermique provoque une surchauffe excessive du caoutchouc, entraînant une chute de la pression des pneus. Des pneumatiques sous-gonflés augmentent non seulement la consommation de carburant, mais peuvent également altérer le fonctionnement des systèmes d'aide à la conduite, tels que l'ABS ou le contrôle de traction. De surcroît, la distance de freinage s'en trouve allongée, augmentant les risques d'accident. Dans les cas les plus extrêmes, la gomme peut même se désintégrer. Une attention constante est donc primordiale.
Avant de prendre la route par temps chaud, et encore plus avant un long trajet, une inspection minutieuse de vos pneus est indispensable. Cette vérification est généralement simple et peut être effectuée visuellement. Il est crucial de contrôler la profondeur des sculptures, dont la limite légale est de 1,6 mm. Cependant, il est recommandé de les remplacer si la profondeur est inférieure à 2 mm. Pour garantir un équilibre optimal, les pneus doivent toujours être changés par paires. Les informations relatives aux dimensions appropriées sont inscrites sur le flanc de chaque pneu, servant de guide précis.
Il existe des pneumatiques spécialement conçus pour les fortes chaleurs, à l'image des pneus hiver pour les conditions froides. Les pneus d'été, grâce à leur gomme plus robuste, offrent une meilleure adhérence et optimisent le freinage. Pour le gonflage, l'utilisation d'azote est préférable à l'air comprimé. Ce gaz inerte, sans poussière ni humidité, assure un dégonflage plus lent et plus stable. Si vous vérifiez la pression à chaud, ajoutez entre 0,3 et 0,4 bar supplémentaire. Il est impératif de se référer aux recommandations du fabricant pour connaître la pression exacte adaptée à votre véhicule.