Un événement troublant a touché la petite commune de Saint-Martory dans le département de la Haute-Garonne, impliquant un agent pénitentiaire et trois véhicules incendiés. L’incident, survenu au cours d’un week-end de avril 2025, a suscité des interrogations quant aux motivations derrière cet acte délictueux. Bien que plusieurs hypothèses soient avancées, notamment celle liée aux tensions existantes autour des prisons françaises, les enquêteurs ont confirmé l’intention criminelle sans lien direct avec le secteur pénitentiaire. Découvrez les détails de cette affaire complexe.
L’événement tragique s’est produit durant la nuit du vendredi 18 au samedi 19 avril, lorsque trois véhicules ont été réduits en cendres près de la résidence d’un employé de la prison de Seysses. Ce drame s’est joué rue de la Loubere, où une tentative désespérée pour sauver une quatrième voiture a malheureusement entraîné des blessures graves à la main de l’agent concerné. Actuellement en arrêt maladie, ce dernier a rapidement porté plainte, déclenchant ainsi une enquête menée par la gendarmerie locale de Saint-Gaudens.
Les autorités ont procédé à une arrestation rapide, capturant un homme âgé d’une soixantaine d’années. Placé en garde à vue, cet individu devait être présenté devant le parquet de Saint-Gaudens quelques jours après les faits. Toutefois, selon les propos du procureur, « les investigations nécessaires n’ont pas encore permis d’aboutir à toutes les conclusions souhaitées ». Ainsi, aucune certitude ne peut être affirmée concernant ses éventuels complices ou mobiles.
Malgré ces zones d’ombre, une chose est certaine : les incendies étaient bel et bien intentionnels. Le parquet a formellement rejeté toute possibilité accidentelle. Cependant, contrairement aux inquiétudes exprimées par certains syndicats pénitentiaires, aucun lien avec un quelconque mouvement anti-prison n’a pu être prouvé. Le procureur Christophe Amunzateguy a assuré que « rien ne relie ces actes à la sphère carcérale ».
Afin de poursuivre leurs recherches, les enquêteurs ont décidé d’élargir leur champ d’investigation. Une information judiciaire a donc été ouverte pour destruction de biens appartenant à autrui par des moyens dangereux. Un juge d’instruction a été saisi afin d’examiner plus avant les circonstances entourant ces événements, tout en explorant si d’autres personnes pourraient avoir participé activement ou indirectement à ces incendies.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les agents pénitentiaires dans un contexte marqué par des tensions croissantes. Alors que l’enquête continue, elle souligne également l’importance de garantir la sécurité des personnels travaillant dans les centres carcéraux français.