Dans le secteur de l'automobile électrique, l'Inde navigue entre protectionnisme et ouverture. Bien qu'elle refuse d'accueillir les constructeurs chinois comme BYD et Great Wall Motor, elle reste attentive aux avances de Tesla. Ce choix stratégique pourrait transformer profondément son industrie automobile, la troisième plus grande au monde, tout en renforçant ses liens commerciaux avec des puissances occidentales telles que les États-Unis et l'Union européenne.
Au cœur d'un paysage économique complexe, l'Inde a décidé de limiter l'accès de ses marchés à certains acteurs asiatiques majeurs. Dans une décision récente, New Delhi a refusé une proposition d’investissement massif d’un groupe chinois bien connu, BYD, qui souhaitait collaborer avec un partenaire local. Cette attitude prudente s'est également illustrée avec Great Wall Motor, contraint de quitter le sous-continent après avoir rencontré des obstacles réglementaires insurmontables.
Pendant ce temps, l'horizon se dégage pour Tesla. L'Inde, bien consciente de ses intérêts stratégiques, semble désireuse d'attirer le géant américain malgré des droits de douane prohibitifs sur les véhicules entièrement assemblés. Cet appétit pour les investissements étrangers pourrait s'intensifier grâce à des négociations commerciales avec les États-Unis et l'Europe, offrant ainsi une opportunité pour remodeler son industrie automobile.
À travers cette stratégie, l'Inde montre sa capacité à peser dans les relations internationales tout en protégeant ses propres industries. Pour un observateur extérieur, ce positionnement pourrait être perçu comme un modèle à suivre : comment tirer parti de l'ouverture internationale sans sacrifier ses priorités nationales. Cette approche pourrait inspirer d'autres nations cherchant à maintenir leur souveraineté économique tout en participant activement à la mondialisation.