Malgré une baisse significative des ventes en France, la citadine électrique roumaine continue de séduire sur d'autres marchés européens. En effet, bien que l'absence de subvention gouvernementale pénalise fortement son attractivité dans l'Hexagone, elle reste compétitive dans plusieurs pays où les aides sont inexistantes ou réduites.
Dès sa sortie en 2021, la Dacia Spring a marqué le secteur automobile en proposant une solution abordable pour les automobilistes souhaitant adopter une voiture électrique. Si ses performances techniques peuvent sembler modestes comparées à celles de concurrents comme la Citroën ë-C3, elle conserve un avantage indéniable en termes de prix. Cependant, la mise en place du système d'éco-score en fin d'année dernière a privé la Spring de toute aide financière en France, ce qui a entraîné une chute drastique de ses immatriculations. Dans ce contexte, Dacia a réagi en abaissant légèrement ses tarifs et en relançant une version plus basique, mais ces ajustements n'ont pas suffi à compenser entièrement l'impact économique.
Cette situation géographiquement limitée ne doit pas occulter le succès global de la Spring sur le continent. En Allemagne notamment, où aucune prime n'est attribuée, sa position tarifaire agressive lui permet de rester attractive face à des modèles mieux équipés mais aussi beaucoup plus coûteux. Parallèlement, l'arrivée prochaine d'une nouvelle génération fabriquée en Europe promet de renouveler l'intérêt pour cette gamme, tout en répondant aux exigences environnementales croissantes. Cette adaptation stratégique illustre parfaitement comment une entreprise peut naviguer au travers des défis réglementaires tout en préservant son essence originelle : offrir des produits accessibles et pratiques.