Dans un mouvement qui secoue les débats environnementaux aux États-Unis, Lee Zeldin, le dirigeant de l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA), a annoncé son intention de mettre fin aux incitations liées à la technologie Stop and Start. Cette décision s'inscrit dans une stratégie plus vaste visant à réduire les régulations écologiques du pays. Bien que cette technologie soit reconnue pour sa contribution à la diminution des émissions de gaz à effet de serre, elle est perçue par certains comme étant impopulaire en raison de désagréments lors de son utilisation. Ce choix reflète non seulement un changement de politique mais aussi une tension entre le confort des utilisateurs et les objectifs environnementaux.
C'est au cœur d'un automne marqué par des discussions animées sur les politiques environnementales que Lee Zeldin, administrateur de l'EPA nommé sous l'ère Trump, a décidé de cibler la technologie Stop and Start. Introduite il y a plusieurs années, cette innovation permet de désactiver temporairement le moteur lorsque le véhicule est immobile, contribuant ainsi à limiter la consommation de carburant et les émissions polluantes. Malgré ses avantages écologiques indéniables, la technologie a suscité des critiques croissantes concernant son impact sur le confort de conduite. Les conducteurs se plaignent notamment de redémarrages lents ou d'une climatisation interrompue. Dans ce contexte, Zeldin a mis en avant ces préoccupations populaires, soutenant que les mécontentements exprimés sur les réseaux sociaux justifient la suppression des incitations associées.
L'action contre cette technologie n'est pas isolée. Depuis mars 2025, l'administration Trump a aboli une trentaine de régulations environnementales, fermé plusieurs bureaux de l'EPA et réduit drastiquement les subventions destinées à la lutte contre le changement climatique. Ces mesures, présentées comme nécessaires pour revitaliser l'économie américaine, particulièrement l'industrie automobile, soulèvent des questions importantes sur l'avenir de la transition énergétique dans le pays.
Actuellement, il reste flou si l'EPA envisage uniquement de supprimer les avantages réglementaires liés à cette technologie ou d'aller jusqu'à l'interdire complètement. En attendant, cette décision symbolise un changement radical dans la manière dont les États-Unis choisissent de prioriser leurs ressources et leur développement économique.
Le fonctionnement du système repose sur une surveillance électronique constante des conditions du moteur et des besoins du véhicule, assurant un arrêt et un redémarrage automatiques sans compromettre la sécurité ou les performances essentielles.
En tant qu'observateur impartial, il est important de reconnaître que cette décision illustre un conflit fondamental entre les exigences écologiques mondiales et les attentes locales de confort et d'économie. Si l'abandon des incitations peut sembler être une concession à une partie de l'électorat insatisfaite, il risque également de freiner les efforts pour promouvoir des technologies propres. Cette situation invite à réfléchir sur l'équilibre nécessaire entre les progrès techniques et les aspirations sociales, tout en mettant en lumière les défis persistants dans la gestion des politiques environnementales à grande échelle.