Les ventes de voitures électriques ont connu des fluctuations notables en ce début d'année 2025. Parmi les modèles phares, la R5 électrique s'impose comme une valeur sûre du secteur. Cette dernière a su séduire grâce à une version plus accessible récemment introduite sur le marché. En parallèle, le Tesla Model Y, qui a vu sa production redémarrer avec une nouvelle version, occupe également une position stratégique dans cette compétition automobile. Ces deux modèles se distinguent particulièrement face à une concurrence locale toujours plus vive, notamment avec l'apparition de versions renouvelées de véhicules emblématiques tels que le Renault Scénic.
Malgré ces succès individuels, le marché global connaît une contraction significative. Selon AAA Data, les immatriculations de voitures électriques par des particuliers ont chuté de manière drastique en mars dernier, atteignant une baisse de 46 %. Cette tendance est attribuée principalement au recul du leasing social, qui avait stimulé les ventes en 2024. Cependant, cette dégringolade a été partiellement compensée par une augmentation des achats réalisés par les flottes d’entreprises, avec une progression de 54 %. Dans cet équilibre complexe, le marché français maintient une part stable pour les véhicules zéro émission, autour de 18 %.
L'émergence des constructeurs européens reste prédominante dans le top 10 mensuel des ventes. À l'inverse, les marques asiatiques peinent encore à percer durablement sur le sol français. Bien qu'elles ambitionnent de conquérir des parts importantes du marché, leur absence du bonus écologique, lié à leur production hors d'Europe, freine leur développement. Ce contexte montre combien l'autonomie technologique et industrielle européenne joue un rôle crucial dans la transition vers les énergies propres. Les initiatives locales continuent ainsi d'inspirer un optimisme fondé sur l'innovation et l'engagement écologique, tout en favorisant une économie circulaire respectueuse de l'environnement.