Dans un récent rapport publié par l’Avere-France, le marché des voitures électriques d’occasion en France montre une croissance significative au premier trimestre 2025. Avec plus de 40 000 véhicules échangés entre janvier et mars, cette tendance illustre une augmentation de 39 % par rapport à la même période l'année précédente. Parmi les modèles les plus populaires, c’est la Renault Zoé qui domine, suivie par la Peugeot e-208 et la Tesla Model 3. Cependant, malgré son succès commercial, la Zoé prend davantage de temps pour être revendue comparée à d’autres modèles comme la Mégane E-Tech.

Les Détails du Rapport

Au cours du premier trimestre 2025, dans une atmosphère marquée par un regain d'intérêt pour les véhicules électriques, près de 40 000 automobiles d’occasion ont trouvé preneur en France. Ce chiffre représente une progression remarquable de 39 % par rapport au trimestre correspondant de l'année précédente. La Renault Zoé, symbole emblématique du savoir-faire automobile français, s'impose clairement comme le modèle le plus vendu, avec un total de 5 901 transactions depuis le début de l’année.

Cependant, la popularité ne se traduit pas toujours par une rapidité de vente. En effet, bien que la Zoé soit plébiscitée, elle met plus de temps à trouver un nouveau propriétaire par rapport à certains de ses concurrents directs, tels que la Peugeot e-208 et la Tesla Model 3. Ces dernières occupent respectivement la deuxième et troisième place du podium, avec des ventes respectives de 3 482 et 3 099 unités.

En outre, le temps moyen nécessaire pour vendre une voiture électrique varie considérablement selon la région. Dans la Nouvelle-Aquitaine, ce délai peut atteindre jusqu’à 210 jours, tandis qu’en Île-de-France, il est réduit à seulement 88 jours. À l'échelle nationale, les véhicules électriques nécessitent en moyenne 134 jours pour être revendus, contre 100 jours pour leurs homologues thermiques.

Point de Vue Journalistique

La montée en puissance du marché des voitures électriques d’occasion offre une perspective optimiste pour l’industrie automobile française. Toutefois, cela souligne également des défis persistants liés à la gestion des délais de vente et aux préférences régionales. L’engouement pour les SUV plutôt que pour les citadines reflète peut-être une évolution des besoins des consommateurs, qui recherchent des véhicules adaptés à des trajets plus longs ou à des conditions climatiques variées. Cette analyse invite les constructeurs à revoir leurs stratégies marketing pour mieux répondre aux attentes locales et à optimiser la distribution de leurs modèles sur le marché secondaire.