Dans le secteur des véhicules électriques européens en 2024, le Volvo EX30 a atteint la troisième place derrière Tesla Model Y et 3, avec plus de 78 000 exemplaires vendus. Malgré cette performance initiale, ses ventes ont chuté de 14 % au premier trimestre 2025, en partie à cause des taxes sur les voitures électriques chinoises importées et de l’absence du bonus écologique français. Cependant, Volvo a récemment commencé à produire ce modèle dans son usine de Gand en Belgique, créant 350 emplois. Cette transition vers une fabrication européenne pourrait permettre au véhicule d’accéder au soutien fiscal français.
Le Volvo EX30 a connu un succès notable dès son lancement en 2024, se hissant rapidement parmi les leaders du marché européen des voitures électriques. Toutefois, sa situation s’est complexifiée en 2025 en raison de contraintes fiscales spécifiques. En tant que voiture électrique assemblée initialement en Chine, il subissait des taxes supplémentaires lors de son importation en Europe et n’était pas éligible au bonus écologique français, ce qui a pesé sur ses performances commerciales.
Les difficultés rencontrées par le Volvo EX30 illustrent les défis que rencontrent les constructeurs automobiles dans un contexte de réglementations fiscales strictes. Bien qu’il soit positionné comme une alternative compétitive avec un prix de départ de 39 100 €, ses origines chinoises ont joué un rôle majeur dans sa perte de dynamisme. Les taxes appliquées aux voitures électriques importées ainsi que l’exclusion du dispositif de bonus écologique français ont freiné son attractivité auprès des consommateurs européens, notamment ceux sensibles aux coûts financiers initiaux.
Afin de répondre aux exigences fiscales locales et de renforcer sa compétitivité, Volvo a décidé de relocaliser la production du EX30 à Gand, en Belgique. Cette initiative non seulement stimule l’économie locale en créant 350 nouveaux emplois, mais elle ouvre également la porte à une meilleure intégration dans les marchés européens grâce à une fabrication conforme aux standards locaux.
Cette transition vers une production européenne est perçue comme une étape cruciale pour le futur du Volvo EX30. En étant désormais assemblé en Belgique, le véhicule devrait bénéficier du bonus écologique français, une mesure qui pourrait redynamiser ses ventes dans l’Hexagone et dans d’autres pays européens. Bien que certains composants continueront probablement à être fabriqués en Chine, la part d’industrialisation européenne semble suffisante pour satisfaire les critères des autorités françaises. Cette évolution rappelle également le cas des modèles EC40 et XC40 électriques, déjà éligibles au soutien fiscal grâce à leur production à Gand. Avec une demande estimée à près de 80 000 unités en 2024, la nouvelle cadence de production belge sera déterminante pour maintenir et accroître la présence du EX30 sur le continent.