Ceux qui pensent échapper aux contrôles de vitesse peuvent être surpris par la discrétion des voitures-radar. En service depuis 2018, ces véhicules patrouillent dans toute la France, à l’exception de l’Île-de-France et de la Corse. Ils sont pilotés par des chauffeurs travaillant pour des entreprises privées et équipés d’un système capable de détecter les excès de vitesse avec une certaine tolérance. Ces véhicules appartiennent à plusieurs marques, comme Citroën, Peugeot, Volkswagen, Ford et Seat, chacune ayant ses propres caractéristiques d’immatriculation.
En outre, contrairement aux radars fixes, les voitures-radars offrent une marge d’erreur plus large. Pour les limitations inférieures à 100 km/h, un dépassement de 10 km/h est permis, tandis qu’à partir de 100 km/h, l’écart autorisé ne doit pas dépasser 10 % de la vitesse maximale autorisée.
Plusieurs marques automobiles ont été choisies pour équiper ces voitures spéciales. Parmi elles, on retrouve principalement des modèles français ainsi que quelques marques internationales. Chaque modèle dispose d’une immatriculation spécifique facilitant leur identification sur les routes.
La Citroën C5 Aircross domine avec environ 75 exemplaires circulant sous des plaques allant de GT-000-TY à GT-000-ZM. La Peugeot 308 suit avec une quarantaine de véhicules identifiés grâce à leurs plaques FW-000-YQ, FW-000-XL et FW-000-XM. D’autres modèles, tels que la Volkswagen Passat (GB-000-JT à GB-000-JX) et la Ford Mondeo (FZ-000-LE), complètent cette flotte. Des Ford Focus (EX-000-BK à EX-000-BP) et des Seat Leon (FP-000-SB) figurent également parmi les options sélectionnées par l’État.
Les voitures-radars adoptent une politique plus souple en matière de tolérance aux excès de vitesse. Cette flexibilité diffère selon les zones concernées et les vitesses maximales autorisées. Comprendre ces nuances permettrait aux conducteurs de mieux ajuster leur conduite.
Pour les limitations de vitesse inférieures à 100 km/h, une tolérance de 10 km/h est accordée avant qu’une amende ne soit infligée. Par exemple, sur une route limitée à 90 km/h, un conducteur pourrait atteindre jusqu’à 100 km/h sans recevoir de sanction. Toutefois, lorsque la limite dépasse 100 km/h, cette tolérance diminue et se calcule en fonction d’un pourcentage. Dans ce cas précis, il ne faut pas dépasser 10 % de la vitesse autorisée pour éviter tout risque de verbalisation. Cette distinction montre comment le système adapte ses règles pour répondre aux différentes situations de circulation.