Le président américain a récemment instauré une série de mesures protectionnistes qui touchent directement l’industrie automobile internationale. À partir du jeudi matin GMT, une surtaxe de 25 % a été appliquée aux véhicules importés aux États-Unis. Cette décision impacte fortement les exportateurs automobiles européens et asiatiques, notamment l'Allemagne avec ses marques haut de gamme. Parallèlement, des droits de douane « réciproques » ont été annoncés, avec des taux différenciés selon les pays, ce qui devrait entrer en vigueur début avril.
En ce début d'une saison automnale dorée par les couleurs changeantes des feuilles, le gouvernement américain a décidé de renforcer sa politique commerciale. À partir du jeudi à 4h01 GMT, les constructeurs automobiles étrangers doivent désormais payer une taxe supplémentaire de 25 % pour exporter leurs voitures vers les États-Unis. Cette mesure affecte particulièrement l’Europe, où près de la moitié des 15 millions de véhicules immatriculés chaque année sont importés. Parmi ces exportateurs, l'Allemagne subit un coup dur, car BMW, Mercedes-Benz et Audi dépendent largement du marché américain. En revanche, certains groupes comme Renault restent relativement épargnés, tandis que Stellantis sera plus concerné en raison de ses marques américaines.
De plus, Donald Trump a introduit une nouvelle approche des droits de douane basée sur un système individualisé. Cela signifie que chaque pays paiera des taxes spécifiques, allant de 10 % pour certains territoires jusqu'à 34 % ou 46 % pour d'autres. Ces ajustements tarifaires prendront effet au cours du mois d’avril, entraînant ainsi une forte incertitude dans le secteur économique mondial.
D’un point de vue journalistique, cette annonce marque une évolution significative dans les relations commerciales internationales. Elle souligne également l'importance pour les entreprises de diversifier leurs marchés afin de minimiser leur dépendance vis-à-vis des grandes puissances économiques. Les lecteurs peuvent interpréter cela comme un appel à la résilience et à l’adaptabilité dans un monde de plus en plus complexe et compétitif.