Lorsque vous explorez les dynamiques villes néerlandaises, la prédominance des cyclistes est frappante. Le réseau dense de pistes cyclables confère aux vélos une priorité souvent absolue, une règle qu'il est impératif de respecter. La signalisation routière peut différer de celle que l'on trouve en France, exigeant une vigilance accrue pour les conducteurs. De plus, de nombreux cœurs de ville ont été transformés en zones piétonnes ou sont désormais inaccessibles aux véhicules motorisés, souvent avec une signalisation discrète. Ces restrictions sont permanentes, appliquant 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Ignorer ces zones peut rapidement entraîner des contraventions salées. Pour les conducteurs, la solution est de stationner en périphérie et d'opter pour les parkings couverts, en s'acquittant des frais pour éviter toute mauvaise surprise. Les panneaux \"vergunning-houders\" signalent des places exclusivement réservées aux résidents, qu'il faut absolument éviter.
La conduite sur les grandes artères néerlandaises partage des similitudes avec la France, notamment l'obligation de doubler par la gauche et de se maintenir sur la voie la plus à droite. Cependant, les limitations de vitesse sur autoroute réservent une spécificité notable : elles fluctuent en fonction de l'heure. Alors que la vitesse maximale autorisée est de 120 km/h entre 19h et 6h, elle est abaissée à 100 km/h de 6h à 19h. En l'absence de panneaux spécifiques, la prudence dicte de ne pas excéder 100 km/h durant la journée. Cette particularité est l'une des raisons pour lesquelles les radars sont moins omniprésents sur les autoroutes néerlandaises. Un avantage appréciable pour les automobilistes : la majorité du réseau autoroutier est gratuit, à l'exception de deux tunnels, le Kiltunnel et le Westerscheldetunnel. Enfin, pour les voyageurs en provenance de France, le passage par la Belgique est souvent inévitable ; il est donc sage de se familiariser également avec les conditions de circulation de ce pays voisin.