Après un incendie criminel ayant affecté huit véhicules appartenant aux élèves surveillants de l’École nationale d’administration pénitentiaire (Enap) d’Agen, le syndicat FO Justice a réclamé une assistance accrue pour les victimes. Les autorités de l’établissement ont déjà fourni des réponses jugées satisfaisantes par le syndicat. Une attention particulière est portée sur la précarité financière des étudiants, ainsi que sur le renforcement du soutien médicosocial et sécuritaire.
L’organisation syndicale met en lumière les défis financiers auxquels font face ces étudiants, tout en soulignant la nécessité d’un accompagnement plus approfondi. Des avancées significatives ont été observées, notamment en matière de dispositifs administratifs, médicaux et sécuritaires.
Face à une situation de précarité grandissante, les responsables de l’Enap ont pris des mesures concrètes pour répondre aux besoins financiers et sociaux des élèves surveillants. Ces initiatives incluent non seulement un remboursement potentiel des pertes matérielles subies lors de l’incendie, mais aussi une amélioration des conditions de vie générales au sein de l’établissement.
Les difficultés rencontrées par les élèves sont multiples : leur formation intensive, combinée à des revenus modestes, peut avoir un impact négatif sur leur stabilité personnelle et professionnelle. À cet égard, le syndicat FO Justice a plaidé pour un appui financier supplémentaire afin de compenser les pertes causées par l’incident. En réponse, l’administration pénitentiaire a confirmé qu’une partie des coûts liés au sinistre serait prise en charge. De plus, des forums d’accueil ont été mis en place pour guider les nouveaux arrivants dans leurs démarches administratives, telles que la gestion des transports ou la souscription à des mutuelles adaptées. Cette démarche vise à alléger les contraintes financières pesant sur les étudiants et à garantir un meilleur suivi social.
Afin de répondre aux préoccupations exprimées par les élèves concernant leur bien-être physique et mental, des ajustements importants ont été envisagés au niveau du service médico-social de l’Enap. Ce renforcement s’inscrit dans une volonté de mieux accompagner chaque individu dans ses besoins spécifiques.
Actuellement, le pôle médico-social de l’école se compose d’un médecin de prévention, d’une assistante sociale et d’une psychologue. Cependant, selon FO Justice, ces ressources restent insuffisantes compte tenu de l’augmentation constante du nombre d’étudiants. Pour y remédier, l’intégration d’une infirmière diplômée d’État est actuellement à l’étude. Cette nouvelle recrue permettrait d’assurer un suivi plus rapide et efficace des cas complexes. Parallèlement, des efforts considérables ont été déployés pour renforcer la sécurité autour du campus. Une société de sécurité privée a été mandatée pour superviser les lieux durant la nuit, tandis que des patrouilles policières régulières assurent une présence accrue. Ces mesures visent à dissuader toute tentative future de désordres et à offrir un environnement plus rassurant pour les résidents de l’école.