À l'issue du Grand Prix du Japon, le pilote britannique Lewis Hamilton a fait preuve d'un optimisme remarquable malgré une septième place, loin derrière son coéquipier Charles Leclerc. Dans cette compétition, Hamilton a mis en avant un problème technique affectant sa monoplace Ferrari SF-25, ce qui suscite des interrogations au sein de Maranello. Il attribue cet écart de performance entre lui et son équipier à un composant défaillant, bien que non identifié précisément. Cette situation semble liée à la hauteur de caisse et au plancher de la voiture, éléments déjà soulevés dans les discussions précédentes.
Au cœur de ces analyses, Hamilton a exprimé ses préoccupations concernant un dysfonctionnement mécanique spécifique lors des trois premières courses de la saison. Bien qu'il n'ait pas désigné explicitement la pièce incriminée, il mentionne un manque de rendement à l'arrière de la voiture, entraînant un déficit notable en termes de performances. Ce sous-rendement pourrait coûter jusqu'à plus d'un dixième par tour, un écart significatif dans une discipline où chaque fraction de seconde compte.
Frédéric Vasseur, directeur de Ferrari, a tenté d'apaiser ces inquiétudes. Selon lui, les différences observées ne sont pas dues à une disparité matérielle mais plutôt aux réglages choisis pour chaque pilote. « Nous explorons encore les limites de cette nouvelle machine », explique-t-il, insistant sur l'importance d'adapter les configurations à chaque conducteur afin de maximiser leur potentiel individuel.
Pendant ce temps, Charles Leclerc continue d'affirmer son leadership chez Ferrari, démontrant une maîtrise constante de sa monoplace. Loin des controverses, il reste concentré sur l'extraction totale des capacités de sa voiture. De son côté, Hamilton garde espoir en affirmant que la solution est proche. Il anticipe des améliorations notables avec l'arrivée d'un nouveau plancher pour le prochain Grand Prix à Bahreïn, où les données recueillies lors des essais de pré-saison pourraient offrir des ajustements cruciaux.
L'avenir s'annonce prometteur pour Hamilton, qui espère voir ces problèmes techniques résolus dès la course suivante. Avec un regain de confiance et une meilleure compréhension de son environnement d'équipe, il envisage de prendre davantage d'initiatives dans les décisions concernant sa monoplace. La prochaine étape à Bahreïn sera donc un moment clé pour observer si ces changements apporteront les résultats escomptés, marquant peut-être un tournant dans cette saison en évolution constante.