Voitures
Une Facture Électrique Anormale Gâche les Vacances d’un Automobiliste Français
2025-04-14

Un automobiliste retraité, originaire de la région charentaise en France, a vécu une mésaventure liée à une facture exorbitante pour une recharge de voiture électrique qu’il n’a jamais effectuée. Alors qu’il se trouvait en Espagne pour passer ses vacances de fin d’année, cet homme a reçu une facture démesurée pour une prétendue recharge dans une station Shell, bien qu’il affirme ne jamais s’y être rendu. Cette histoire soulève des questions sur l’exactitude des systèmes de facturation des entreprises pétrolières et montre la difficulté pour un consommateur de faire valoir ses droits face à de grands groupes.

L’aventure commence lorsqu’un retraité français décide de profiter de ses vacances de fin d’année à Madrid, où il recharge sa MG4 électrique dans un parking public. La première recharge, bien que coûteuse, est sans surprise. Toutefois, quelques jours plus tard, une nouvelle facture arrive, cette fois-ci émanant du groupe Shell. Elle réclame près de 1 124 euros pour une recharge qui aurait eu lieu le 25 décembre, ce que le conducteur nie fermement. « Nous étions dans un Uber à ce moment-là », explique-t-il, ajoutant qu’il dispose de preuves irréfutables sous forme de factures.

Le mystère demeure : comment une telle erreur a-t-elle pu se produire ? L’automobiliste, agacé par cette situation absurde, entreprend de contacter le service clientèle de Shell pour résoudre le problème. Après plusieurs tentatives infructueuses, il réussit enfin à obtenir une réponse d’un opérateur, qui reconnaît lui-même l’anormalité de la facture. Malgré cela, aucune solution concrète n’est proposée. Les frais de connexion, qui représentent la majorité du montant total, restent inexplicables.

Cette expérience amère pousse l’homme à envisager des recours juridiques, notamment via le tribunal des petites créances ou même en sollicitant des instances européennes. Il refuse de se soumettre passivement aux erreurs administratives et financières d’une grande entreprise. Son combat illustre non seulement la complexité des démarches nécessaires pour corriger de telles anomalies, mais aussi la frustration ressentie par de nombreux consommateurs confrontés à des situations similaires.

Finalement, cette affaire met en lumière les défis rencontrés par les utilisateurs de véhicules électriques dans un système encore perfectible. En attendant une résolution officielle, l’automobiliste a décidé de rompre tout lien avec Shell, espérant que son cas servira d’exemple pour éviter d’autres incidents semblables à l’avenir.

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