Le tribunal d’Albertville a prononcé une sentence contre Sébastien Dumarais, un artisan taxi et dirigeant syndical en Savoie. Ce dernier a été reconnu coupable d’avoir mis le feu à trois véhicules appartenant à Uber près de Moûtiers, entraînant des conséquences légales importantes pour lui et sa compagne, également impliquée dans cette affaire. L'incendie nocturne a exacerbé les tensions existantes entre les taxis traditionnels et les chauffeurs VTC.

Cette décision judiciaire découle d'un événement survenu le 21 février dernier, où trois voitures Uber ont été détruites par le feu non loin de la gare de Moûtiers. À la barre du tribunal correctionnel ce mercredi 28 mai 2025, Sébastien Dumarais a vu son sort scellé avec une peine totale de douze mois d'emprisonnement, dont sept sous forme de sursis probatoire. Les juges ont souligné que l'acte commis avait eu lieu dans un contexte marqué par des frictions croissantes entre les taxis classiques et les conducteurs de VTC.

Outre la peine principale, cinq mois de prison ferme ont été ordonnés, mais ils seront exécutés sous forme de détention à domicile supervisée électroniquement. Cette sanction reflète non seulement la gravité des faits mais aussi l’intention de préserver une certaine proportionnalité dans le traitement pénal.

Par ailleurs, la compagne de M. Dumarais, accusée de complicité dans l’organisation de cet incendie criminel, a reçu une peine de six mois de prison avec sursis. Bien qu'elle n'ait pas participé directement aux actes pyromanes, son rôle dans la planification des événements a été suffisamment établi pour justifier une condamnation.

Les dommages matériels causés par ces incendies sont considérables, car les véhicules touchés ont été totalement réduits en cendres. Leur destruction représente un investissement financier important, estimé à plusieurs dizaines de milliers d'euros, ce qui aggrave encore davantage les implications économiques de cette affaire. Heureusement, aucune personne n'a été blessée au cours de cet incident.

Aujourd'hui, les chauffeurs concernés espèrent un retour à une situation plus apaisée dans leur domaine professionnel. La sentence rendue marque une étape significative dans la gestion des conflits entre les différents acteurs du transport, tout en mettant en lumière les dangers potentiels de telles confrontations.