Dans une affaire qui secoue le secteur automobile depuis plusieurs années, de nouvelles marques rejoignent la liste des véhicules affectés par des airbags défectueux. En France, Toyota et Mercedes doivent procéder au rappel de 369 600 voitures équipées d'airbags Takata dangereux. Cette situation entraîne non seulement des risques pour les utilisateurs mais aussi des sanctions financières pour les constructeurs si les délais ne sont pas respectés.
Les modèles concernés ont été commercialisés entre 2001 et 2018, avec un risque avéré d’explosion lors de l’utilisation. Ce problème a déjà causé 12 décès en France. Une centralisation judiciaire a été mise en place pour traiter les enquêtes liées à cette crise industrielle majeure.
Face à cette situation complexe, Toyota et Mercedes se mobilisent pour identifier et rappeler rapidement les véhicules concernés. Le gouvernement français met la pression sur ces entreprises afin qu'elles augmentent leurs efforts de recherche et de remplacement des airbags défectueux.
La gravité de ce problème est accentuée par l’ampleur des chiffres : près de 2,3 millions de véhicules restent encore à réparer dans l’Hexagone. Parmi ceux-ci, 214 700 Mercedes et 154 900 Toyota nécessitent une intervention urgente. Les propriétaires doivent consulter leur carte grise pour vérifier si leur véhicule fait partie des modèles concernés. Des campagnes de rappel massives ont été lancées, bien que certains conducteurs restent difficiles à joindre.
Le scandale industriel impliquant les airbags Takata a débuté en 2014, provoquant une série d’accidents graves. Ces dispositifs, initialement conçus pour assurer la sécurité, deviennent dangereux avec le temps en raison d’un gaz mal conservé. En conséquence, ils risquent d’exploser lors d’une collision, projetant des fragments métalliques vers les occupants. Plusieurs grandes marques mondiales telles que Volkswagen, Nissan, BMW et Toyota ont déjà procédé à des rappels massifs. Pourtant, malgré ces initiatives, certaines zones géographiques comme l’Outre-mer restent particulièrement touchées en raison de conditions climatiques favorables à l’altération rapide des composants.
Le gouvernement français adopte une position plus stricte face à ce dossier en menaçant les constructeurs de sanctions financières sévères. L’enjeu est crucial pour garantir la sécurité routière et éviter toute négligence supplémentaire. Une centralisation judiciaire a été mise en œuvre pour traiter efficacement toutes les enquêtes liées à ce scandale.
En réponse aux critiques croissantes, les autorités françaises ont établi un cadre légal renforcé visant à accélérer les actions des constructeurs. Un arrêté transmis en avril 2025 prévoit des pénalités allant jusqu’à un million d’euros par jour de retard. Cette mesure vise principalement à inciter les entreprises à intensifier leurs recherches pour localiser tous les véhicules encore équipés d’airbags défectueux. Dans l’Outre-mer, où les accidents mortels se multiplient, certaines organisations constructrices n’ont toujours pas mis en place des mécanismes opérationnels adéquats. Par exemple, en Guadeloupe, une entreprise a été sanctionnée de 315 000 euros pour son manque d’efficacité. De plus, des plaintes ont été déposées contre Stellantis par des propriétaires de Citroën C3 accusés de “mise en danger de la vie d’autrui” et de “pratiques commerciales trompeuses”. Cette centralisation des enquêtes à la JIRS de Paris permettra de mieux coordonner les démarches juridiques et d’assurer une justice plus équitable pour les victimes.