Dès le 1er mai, les acquéreurs de voitures électriques sont désormais soumis aux mêmes règles fiscales que ceux possédant des véhicules thermiques. Cette mesure, issue d'une disposition légale récente, impose aux régions françaises la possibilité d'appliquer un tarif spécifique au cheval fiscal des automobiles électriques. Une exception notable demeure cependant avec la région Hauts-de-France, qui continue à soutenir financièrement l'acquisition de ces véhicules écologiques.
Avec l'entrée en vigueur de cette nouvelle loi, les propriétaires de voitures électriques doivent désormais s'attendre à payer des frais d'immatriculation similaires à ceux des modèles thermiques. Cette décision découle directement des ajustements budgétaires inscrits dans la loi de finances 2025, qui autorise chaque région à fixer son propre taux pour le cheval fiscal. Ainsi, selon les localisations géographiques, les coûts varient considérablement. Par exemple, en Nouvelle-Aquitaine, un cheval fiscal est évalué à 53 euros, tandis qu'en Provence Alpes Côte d’Azur, ce montant atteint presque 60 euros par cheval fiscal.
Cette politique tarifaire peut entraîner des dépenses significatives pour les consommateurs. Sur un modèle comme la Renault 5, dotée d'une puissance administrative de 5 chevaux fiscaux, l'addition pourrait dépasser les 300 euros si l'on ajoute tous les frais annexes dans certaines régions. Ces changements peuvent dissuader certains acheteurs potentiels, notamment ceux qui recherchent des options économiques et écologiques.
Toutefois, une région se distingue en maintenant son soutien financier : les Hauts-de-France. Consciente de son rôle industriel majeur dans la production automobile électrique, cette région a décidé de préserver l'avantage fiscal pour encourager l'innovation technologique et promouvoir la transition énergétique. En adoptant cette position, elle vise également à renforcer la compétitivité locale et à responsabiliser l'industrie automobile.
Malgré cette modification fiscale générale, il est essentiel de noter que les incitations locales continuent de jouer un rôle crucial dans la dynamisation du marché des véhicules électriques. Les régions qui choisissent de maintenir ou même d'augmenter leurs subventions contribuent ainsi à un avenir plus durable pour le transport. Cette diversité de politiques fiscales reflète l'importance de l'équilibre entre développement économique et protection environnementale.