Une histoire captivante illustre les conséquences de la conduite sous l'influence de l'alcool. En janvier dernier, un jeune trentenaire s'est présenté à la gendarmerie du Doubs pour une convocation suite à des infractions antérieures liées à l'alcoolémie. Malheureusement, il a commis une nouvelle erreur en conduisant une voiture de collection, une Citroën 2CV Charleston datant de 1981, avec un taux d'alcool dans le sang largement au-dessus de la limite légale. Déjà sanctionné en 2021, il était tenu de conduire uniquement des véhicules équipés d’un éthylotest antidémarrage, une obligation qu'il n'a pas respectée avec cette ancienne automobile.

Les autorités ont réagi promptement face à cet incident. La voiture a été saisie immédiatement par les gendarmes, qui ont transmis le dossier au parquet de Montbéliard. Ce dernier, soucieux d'accélérer la résolution de ce type de cas, a confié la 2CV restaurée à une agence spécialisée dans le recouvrement des biens saisis. Malgré une notification officielle adressée au propriétaire initial, ce dernier est resté silencieux, perdant ainsi toute possibilité de récupérer son bien avant son procès prévu en avril. Sans attendre l'issue judiciaire, la voiture a été mise aux enchères, atteignant rapidement la somme de 17 000 euros.

L’histoire ne s’arrête pas là. Trois mois après la vente aux enchères, la Citroën 2CV réapparaît sur une plateforme de vente en ligne, présentée par un professionnel de l'Ain, avec un prix affiché à presque 20 000 euros. Le propriétaire original conserve encore une infime lueur d’espoir : si le tribunal statue en sa faveur lors de l’audience, il pourrait recevoir le montant obtenu lors de la vente initiale. Cette situation souligne l'importance de respecter les lois et les obligations afin d'éviter de telles pertes matérielles et financières.