Voitures
Rappel de véhicules en France : Toyota et Mercedes concernées par une nouvelle mesure
2025-04-10

Le scandale des airbags Takata refait surface avec l'annonce du ministère des Transports, qui impose aux constructeurs automobiles, dont Toyota et Mercedes, de rappeler plusieurs milliers de véhicules pour remplacer ces dispositifs défectueux. Cette décision s'étend à 30 marques automobiles et touche particulièrement les régions ultramarines. Les nouvelles obligations incluent un suivi strict et des sanctions financières en cas de non-respect.

Un risque majeur pour la sécurité routière

Les autorités françaises ont récemment pris des mesures pour garantir la sécurité des conducteurs face à des airbags potentiellement dangereux. Ces dispositifs fabriqués par Takata présentent des risques graves, notamment dans les climats chauds et humides. En réponse, le gouvernement a exigé que Toyota et Mercedes immobilisent certains modèles commercialisés entre 2001 et 2018.

Ce problème survient après une série d’incidents impliquant des airbags Takata défectueux, ayant entraîné plusieurs décès à travers le monde. Le ministère des Transports recommande vivement aux propriétaires des véhicules concernés de ne plus conduire jusqu'à ce que les pièces soient remplacées gratuitement. Parmi les modèles affectés figurent notamment les Toyota Yaris et Corolla ainsi que les Mercedes Classe A II et Classe C II et III. La campagne de rappel vise également d'autres grandes marques automobiles, totalisant environ 2,3 millions de véhicules en métropole et 80 000 Outre-mer.

Obligations renforcées pour les fabricants

Pour améliorer la transparence et accélérer le processus de rappel, les constructeurs automobiles doivent désormais adopter des démarches spécifiques. Ils sont tenus de contacter directement les propriétaires des véhicules concernés afin de leur demander d’arrêter toute utilisation immédiate de leurs voitures jusqu’à l’intervention nécessaire.

En outre, ces entreprises doivent mettre en place des plateformes numériques où les utilisateurs peuvent vérifier si leurs véhicules sont visés par cette procédure grâce au numéro de série. Un système centralisé permettra de suivre chaque étape jusqu’au remplacement définitif de l’airbag. De plus, une attestation officielle sera délivrée dans les 24 heures suivant la récupération du véhicule, certifiant ainsi la réparation effectuée. Ces mesures visent à rassurer les consommateurs tout en minimisant les délais, sachant qu’un remplacement typique ne prend généralement pas plus d’une demi-journée. Tout manquement aux règles imposées pourrait entraîner des pénalités financières substantielles pour les constructeurs concernés.

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