Face aux excès observés lors de cortèges nuptiaux, le maire de Saint-Rambert-d’Albon envisage une révision stricte de la charte locale. L'objectif est de limiter ces défilés à cinq véhicules et restreindre les invités présents à l'hôtel de ville à cinquante personnes. Ce projet s'inscrit dans une démarche visant à préserver la sécurité publique tout en maintenant l'esprit festif propre aux mariages.

Dans un contexte où les cortèges de mariage tendent parfois vers l'exubérance excessive, Gérard Oriol, élu municipal, a pris conscience de l'urgence d'une action après une scène marquante survenue le 3 mai dernier. Ce jour-là, une procession bruyante composée d'environ dix automobiles klaxonnantes et accompagnée de motocyclistes effectuant des figures périlleuses a traversé la commune. Les images captées par les caméras de vidéosurveillance montrent des comportements dangereux mettant potentiellement en péril la vie des piétons. Ces agissements ont suscité l'inquiétude non seulement chez le maire mais également auprès des agents surveillants tels que Didier Michel, qui dénonce l'imprudence manifeste des participants.

L'idée de renforcer les règles locales n'est pas nouvelle ; plusieurs municipalités drômoises, dont Valence, ont déjà adopté des chartes similaires avec succès. Depuis son introduction en 2014, cette dernière a permis de réduire considérablement les incidents liés aux célébrations excessives grâce à des sanctions financières pouvant atteindre jusqu'à 4 000 euros pour non-respect du code de la route et des engagements contractuels. Cette politique exemplaire inspire directement les propositions actuelles à Saint-Rambert-d’Albon.

Gérard Oriol espère que ses administrés comprendront l'importance de ces mesures et qu'ils y adhéreront sans résistance. Il insiste sur le fait que ce ne sont pas des restrictions arbitraires mais plutôt une invitation au bon sens. La discussion autour de cette nouvelle charte devrait être abordée prochainement lors d'une session municipale, offrant ainsi l'opportunité à tous les citoyens intéressés de participer au débat.

Au-delà des chiffres et des réglementations, il s'agit avant tout de redéfinir ensemble les limites acceptables lors de ces événements familiaux emblématiques tout en garantissant la sécurité collective.