Un incident remarquable s'est déroulé en Suisse, où un motard a été contraint de rendre son permis de conduire après une infraction pour excès de vitesse. L'histoire de cet homme, dont la tentative audacieuse de se soustraire à la sanction a captivé l'attention, met en lumière les recours parfois farfelus auxquels certains conducteurs peuvent avoir recours. Malgré une série d'arguments pour le moins inattendus, le système judiciaire a maintenu sa décision, soulignant l'infaillibilité des technologies de contrôle de la vitesse.

Les excuses extravagantes d'un motard face à la justice suisse

En novembre 2021, sur la route de la Longeraie à Morges, un motard suisse s'est retrouvé au cœur d'une controverse après avoir été enregistré par un radar laser TruCam II roulant à 77 km/h dans une zone limitée à 50 km/h, soit une vitesse excédant de 27 km/h la limite autorisée. Conformément aux régulations en vigueur, cette infraction a automatiquement entraîné une suspension d'un an de son permis de conduire. Loin de s'incliner devant cette décision, l'individu a opté pour une stratégie de défense des plus originales.

Sa première ligne de défense a visé l'emplacement du véhicule radar. Il a allégué que la position non réglementaire du véhicule banalisé, garé hors des zones autorisées et devant un panneau de signalisation, devait invalider la mesure. Cependant, les autorités judiciaires locales ont rapidement écarté cette réclamation, ne constatant aucune irrégularité susceptible d'annuler le contrôle.

Mais le motard ne s'est pas arrêté là. Il a ensuite tenté de discréditer la technologie du radar TruCam II, invoquant des conditions météorologiques défavorables. Il a prétendu que le laser avait été perturbé par un vent fort, une humidité ambiante excessive, et même par les vitres du véhicule de contrôle. Poussant l'argumentation plus loin, il a évoqué la proximité des voies ferrées et le champ magnétique généré par le passage des trains comme facteurs potentiels de distorsion des mesures.

Face à ces allégations pour le moins surprenantes, la justice vaudoise est restée imperturbable. Les spécifications techniques du radar TruCam II, réputées pour leur précision, ont facilement réfuté ces critiques. L'appareil est en effet conçu pour opérer sans entrave malgré l'humidité, la poussière ou les températures extrêmes, et peut même effectuer des mesures à travers une vitre. Par conséquent, les arguments du motard ont été jugés « non pertinents ».

Malgré tous ses efforts pour contester la décision, le motard a vu toutes ses tentatives échouer. Le Tribunal de police l'a finalement déclaré coupable, lui imposant une amende de 400 francs suisses et une peine avec sursis. La suspension de son permis pour une année a été maintenue, confirmant la fiabilité du radar TruCam II.

Cette affaire nous rappelle l'importance de respecter les règles de conduite, même lorsque la tentation de trouver des échappatoires se fait sentir. Elle souligne également la rigueur des systèmes judiciaires et la fiabilité croissante des technologies de contrôle de vitesse, qui sont de plus en plus difficiles à contester. Pour les conducteurs, cela constitue un rappel clair : la meilleure approche est toujours de conduire de manière responsable et de respecter les limitations de vitesse établies.