Afin d'assurer une meilleure sécurité routière, les autorités françaises ont décidé d'intensifier le déploiement de voitures équipées de dispositifs de contrôle de vitesse. Dans plusieurs régions du pays, ces véhicules spéciaux seront utilisés pour surveiller les infractions liées à la vitesse excessive. Au cours des prochains mois, ce système sera étendu à neuf nouveaux départements, dont l'Ardèche, le Cantal et les Bouches-du-Rhône dès juin, puis l'Ain, la Haute-Loire et d'autres en juillet.
Le fonctionnement de ces voitures demeure particulièrement discret. Conduites par des agents publics ou des chauffeurs privés sous contrat avec l'État, elles n’ont pas de signaux visibles indiquant leur présence. Leur technologie embarquée utilise un flash infrarouge, invisible aux yeux des conducteurs. Ce dispositif permet de photographier les véhicules dépassant les limites autorisées sans que les automobilistes s'en aperçoivent immédiatement. De plus, ces véhicules peuvent opérer en mouvement ou à l'arrêt selon leur type.
Cette initiative vise principalement à réduire les accidents causés par des excès de vitesse excessifs. Les seuils tolérés sont adaptés selon les zones : 146 km/h sur autoroute, 124 km/h sur route rapide ou encore 61 km/h en zone urbaine. Bien qu'un certain nombre de kilomètres soit défini quotidiennement pour ces missions, les chauffeurs externes ne sont pas incités à multiplier les verbalisations mais rémunérés en fonction de leurs déplacements. Ce système, introduit il y a près de deux décennies, reste un outil essentiel dans la lutte contre les comportements dangereux au volant. En investissant dans cette technologie, l'État affirme son engagement en faveur d'une mobilité plus sûre pour tous.