Dans une affaire impliquant des vols aggravés et des dégradations volontaires, un citoyen marocain sans papiers a comparu devant le tribunal correctionnel de Carcassonne en juin 2025. Arrêté lors d'une opération policière en décembre précédent, cet homme de 34 ans était accusé d'une série de délits commis sur des parkings de grandes surfaces. Déjà incarcéré depuis six mois pour une autre affaire, il a nié les accusations malgré des preuves accablantes. Le parquet a requis une peine de douze mois de prison avec une interdiction du territoire français pour dix ans. Finalement, le tribunal a prononcé une peine de six mois, assortie d'une expulsion vers son pays d'origine.
En ce jour froid de décembre 2024, la ville de Carcassonne fut le théâtre d’une intervention policière mémorable. Les forces de l’ordre, alertées par plusieurs signalements de vols dans des voitures stationnées, avaient mis en place un dispositif de surveillance ciblée. C’est ainsi qu’un trio suspect s’est retrouvé sous leur radar alors qu’ils opéraient méthodiquement sur un parking. À bord d’une Citroën C4, trois individus descendaient systématiquement pour cibler des véhicules, fracturant leurs vitres avant de fouiller leur contenu. Trois voitures furent victimes de cette audace criminelle, perdant divers objets tels que des vêtements, des sacs, et même de la monnaie étrangère. Une course-poursuite s’ensuivit sur la rocade de Carcassonne, aboutissant à leur arrestation. Parmi eux se trouvait Mohamed, originaire de Casablanca et résidant illégalement en France depuis quatre ans et demi. Face au tribunal, il nia fermement les faits, arguant qu’il avait été piégé avec des outils de cambriolage qui ne lui appartenaient pas. Cependant, les preuves vidéo et les constatations des policiers contredisaient ses affirmations.
Lors de l’audience, le ministère public insista sur la récidive légale du prévenu, déjà condamné pour trafic de tabac et stupéfiants. La magistrate requit une peine exemplaire de douze mois de prison ainsi qu’une interdiction définitive du territoire. En revanche, l’avocate de la défense plaida pour une indulgence, mettant en avant les circonstances atténuantes de son client. Le tribunal décida finalement d’une peine plus clémente, accompagnée d’une mesure d’expulsion vers le Maroc.
À travers cette affaire, on observe une justice cherchant à concilier rigueur et humanité. Si la nécessité de sanctionner les infractions est évidente, l’exclusion durable d’un individu soulève aussi des questions éthiques. Cette décision reflète peut-être la complexité d’un système judiciaire face aux défis posés par l’immigration irrégulière et la criminalité transfrontalière.