Dès juillet 2026, les batteries des véhicules électriques vendus en Chine devront répondre à une norme stricte qui interdit tout risque d’incendie ou d’explosion. Cette initiative pourrait influencer l’industrie automobile mondiale. La Chine a décidé de renforcer ses exigences techniques après plusieurs accidents graves, incluant un incident impliquant une Xiaomi SU7. Une réglementation appelée GB 38031-2023 impose désormais une sécurité absolue, supprimant même les signaux d’alarme thermique prévus auparavant. Les tests incluront des simulations d’impacts, de cycles de charge rapide et de courts-circuits pour garantir l’intégrité des passagers.
Cette mesure pourrait favoriser certaines technologies comme les batteries LFP de BYD, moins sujettes aux dangers d’incendie que les alternatives NMC. Des alliances stratégiques entre fournisseurs mondiaux deviendront incontournables pour satisfaire ces nouvelles exigences chinoises. En adoptant cette norme ambitieuse, Pékin aspire à établir un nouveau standard mondial dans le domaine de la sécurité des véhicules électriques.
Le gouvernement chinois a récemment introduit une réglementation novatrice visant à améliorer la sécurité des batteries utilisées dans les véhicules électriques et hybrides. Baptisée GB 38031-2023, cette norme remplace les anciennes pratiques jugées trop permissives. Contrairement aux précédentes directives qui se contentaient d’émettre un signal d’alerte cinq minutes avant un potentiel incendie ou explosion, ce nouvel ordre exige une sécurité totale sans tolérer aucun risque pour les utilisateurs.
Avec cette mise à jour radicale, Pékin cherche à protéger non seulement ses citoyens mais aussi à rassurer les consommateurs internationaux quant à la fiabilité des produits fabriqués localement. Le texte précisément défini par le ministère de l'Industrie et des Technologies de l’information (MIIT) stipule que toutes les batteries doivent passer des essais rigoureux incluant des impacts physiques, des cycles intensifs de recharge/décharge ainsi que des situations simulées de court-circuit. Ces épreuves garantissent que les cellules restent stables sous des conditions extrêmes, minimisant ainsi les risques associés aux incidents thermiques. De plus, les fumées générées lors d’un accident ne doivent pas nuire à la santé des occupants du véhicule.
Cette décision prise par la Chine aura des répercussions significatives sur l’ensemble de l’industrie automobile. Tous les constructeurs automobiles, qu’ils soient nationaux ou étrangers, devront adapter leurs processus de production afin de respecter ces critères draconiens. Bien que cela entraîne des coûts supplémentaires, il est indéniable que ces mesures contribuent à renforcer la confiance des clients envers les véhicules électriques. Plusieurs entreprises telles que CATL affirment déjà être capables de produire des batteries conformes à ces nouvelles exigences depuis 2020.
L’impact pourrait également profiter à certains types de batteries spécifiques, tels que les modèles LFP développés par BYD, connus pour leur résistance accrue face aux périls d’incendie comparativement aux systèmes NMC traditionnels. Cependant, cette transformation nécessitera probablement des partenariats étroits entre fabricants mondiaux comme Panasonic ou LG Energy Solution et leurs homologues chinois pour développer des solutions compatibles avec ces normes strictes. À long terme, cette initiative pourrait devenir un modèle international, surpassant actuellement les débats européens concernant les politiques de recyclage et garanties des batteries. Ainsi, la Chine pourrait fixer un nouveau standard universel en matière de sécurité automobile électrique.