Un professeur de l'université de Boulogne-Billancourt a vécu une situation cauchemardesque après que des escrocs ont utilisé ses informations personnelles pour créer une entreprise fictive dans le nord de la France. En 2018, il reçoit une notification de la préfecture de Lille réclamant des documents concernant des transactions automobiles dont il ignorait tout. Cette usurpation d’identité a entraîné plus de 300 000 euros de dommages, incluant amendes et frais divers. Bien qu’il ait finalement prouvé son innocence, les autorités n’ont offert qu’une compensation dérisoire de 3 000 euros.
Cette histoire commence en 2018 dans une région du nord de la France où des malfrats ont fondé une société fantôme spécialisée dans le commerce automobile sous le nom de ce professeur. C’est alors qu’il reçoit un appel de la préfecture de Lille demandant des justificatifs pour des achats et ventes de voitures auxquels il n’était pas lié. Dans cette affaire complexe, les infractions commises par ces criminels, comme des excès de vitesse ou même des actes de cambriolage, ont été attribuées à ce professeur sans voiture à son nom. Après plusieurs années de lutte administrative, il réussit à faire reconnaître l’usurpation d’identité, mais subit encore des conséquences financières importantes avec une indemnisation insuffisante.
De l’avis d’un observateur extérieur, cette affaire met en lumière les failles structurelles du système face aux cas d’usurpation d’identité. Bien que les preuves soient établies, l’aide apportée par les institutions reste limitée, forçant les victimes à engager des procédures longues et coûteuses. Ce cas souligne la nécessité d’améliorer les mécanismes de protection et de dédommagement pour éviter que d’autres personnes ne vivent un tel enfer administratif.