Plusieurs incidents ont eu lieu récemment autour de structures liées au système carcéral, marquant une série d'agressions inquiétantes. Des incendies volontaires ont touché des voitures sur un parking réservé du centre pénitentiaire sous haute sécurité. Ces actes semblent coordonnés et visent à semer la désorganisation parmi les agents pénitentiaires. Par ailleurs, des graffitis cryptiques ont été découverts dans l'environnement professionnel ou résidentiel de certains surveillants.
Ces événements s'inscrivent dans une campagne plus large de menaces et d'intimidation contre les personnels travaillant dans les prisons françaises. Les autorités compétentes ont décidé d'élargir l'enquête afin d'établir si ces actions isolées relèvent d'une stratégie plus vaste destinée à affaiblir l'autorité publique.
Dans une zone sécurisée par un dispositif numérique, plusieurs véhicules ont été endommagés lors d'incidents matinaux. Trois automobiles ont subi des départs de feu distincts, dont une appartenant à un agent en service et une autre à une entreprise contractante. La troisième voiture, entièrement consumée, reste anonyme pour le moment. Ce type d'action semble vouloir perturber directement les conditions de travail des surveillants.
Les circonstances montrent que les intrus ont su contourner les mesures de protection pour atteindre leur objectif. De manière simultanée, un véhicule appartenant à un gardien d'un autre établissement a également été brûlé près de son domicile. Cette coordination entre différents lieux géographiques renforce l'idée d'une planification stratégique. Le procureur chargé de l'affaire a confirmé qu'il y avait au moins deux points d'inflammation différents sur le même site.
Au-delà des dommages matériels, certains gestes accompagnent ces agressions physiques. Dans un immeuble habité par une employée de la prison, des inscriptions codées ont été peintes discrètement. Ces symboles "DDPF" restent obscurs pour les enquêteurs, mais ils témoignent d'une intention délibérée de troubler les esprits.
L'étendue des attaques laisse penser qu'une organisation souterraine pourrait être derrière ces actes. En effet, outre les destructions de biens, des tirs ont été signalés contre une porte de prison importante dans le sud de la France. Face à cette escalade inédite, le parquet antiterroriste a pris la décision d'intervenir activement dans l'enquête. L'objectif serait de déstabiliser non seulement les agents pénitentiaires individuellement, mais aussi l'État dans son ensemble.