Dans la soirée du dimanche 13 avril 2025, une résidente de Lanester a découvert son véhicule dans un état lamentable. Alizée, qui habite la ville depuis peu, n’est pas la seule victime d’actes de vandalisme répétés. Ce phénomène semble toucher plusieurs habitants, notamment ceux stationnant près de la médiathèque Elsa-Triolet. Jessica, elle aussi cible de tels incidents, milite pour l’installation de caméras et d’un meilleur éclairage. Toutefois, le maire Gilles Carréric reste sceptique quant à leur efficacité, arguant que ces dispositifs ne préviennent pas toujours les infractions.

Le week-end en question, plusieurs cas similaires ont été signalés, parmi lesquels celui d’un véhicule retrouvé sans ses roues non loin de la poste. Ces actes semblent s’intensifier, suscitant l’inquiétude chez les habitants. Certains demandent activement des mesures supplémentaires pour sécuriser leurs biens, tandis que d’autres demeurent confiants en la tranquillité du quartier.

Alizée, nouvelle venue à Lanester, est restée bouleversée par cet événement. Elle avait pris soin de garer sa voiture sur une place de parking proche de l’école Notre-Dame du Pont, un endroit qu’elle pensait sûr. Mais ce soir-là, elle a découvert que plusieurs parties essentielles de son véhicule avaient disparu : capot avant, roue de secours, soubassement et fenêtre avant gauche brisée. Bien que l’habitacle n’ait pas été dévalisé, cette expérience a renforcé ses craintes suite à un précédent vol de jantes quelques mois auparavant au même endroit.

Les témoignages se multiplient. Jessica, une autre victime, relate des circonstances similaires lorsqu’une semaine plus tôt, elle a trouvé sa voiture vandalisée sur le parking de la médiathèque. Son indignation s’exprime clairement : "Nous avons besoin de solutions concrètes pour protéger nos véhicules indispensables au quotidien." En conséquence, elle a initié une pétition réclamant l’installation de caméras et d’éclairage amélioré dans ces zones sensibles.

Cependant, toutes les voix ne s’accordent pas sur cette solution technologique. Des résidents comme Marie-Claude et Françoise affirment que leur quartier reste calme malgré l’absence de telles mesures. Pour elles, ces dispositifs ne sont pas nécessaires puisqu’aucun incident majeur n’a affecté leurs biens jusqu’à présent.

Gilles Carréric, le maire de Lanester, reconnaît l’exaspération des citoyens mais refuse d’adopter une approche simpliste basée uniquement sur la vidéosurveillance. Selon lui, les données officielles montrent une diminution drastique des vols de véhicules dans la commune en 2024, bien que les vols à l’intérieur ou d’accessoires aient augmenté. Il met également en garde contre l’illusion que davantage de caméras garantirait automatiquement moins d’infractions.

Face à ces divergences, Alizée a décidé de changer ses habitudes. Elle choisit désormais de ne plus stationner sa voiture à Lanester afin d’éviter de nouveaux désagréments. Cette décision reflète l’impact durable que ces incidents peuvent avoir sur la perception de sécurité des habitants, indépendamment des statistiques officielles.