Une série alarmante d'incendies de véhicules frappe la ville d'Agen, dans le département du Lot-et-Garonne. Trois nouveaux incendies ont été signalés au cœur de la nuit du 30 avril 2025. Ces événements relèvent des interrogations quant à leur lien avec les récents troubles nationaux ou s'ils doivent être attribués à des causes locales spécifiques. Une personne a été placée en garde à vue dans ce contexte.
L'enquête avance pour établir un éventuel rapport entre ces incidents et les arrestations menées après des attaques contre une prison et l'École Nationale d'Administration Pénitentiaire (ENAP) survenues précédemment à Agen.
Dans la nuit du mercredi 30 avril 2025, vers quatre heures du matin, trois véhicules ont été détruits par le feu dans le quartier Montanou, situé à l'est de la ville. Ce quartier connaît déjà une recrudescence d'actes criminels similaires depuis deux semaines. L'ampleur des dégâts est importante, avec plusieurs autres voitures endommagées par la chaleur intense générée par les flammes.
Cet incident marque une escalade inquiétante dans une zone déjà touchée par un précédent incendie de voiture il y a treize jours, toujours dans la rue Georges-Clémenceau. Les autorités locales redoutent que ces actes ne soient liés à des tensions sociales ou politiques plus larges. Cette situation exacerbe les craintes de la population locale, qui se sent menacée par cette vague de destructions.
Un jeune homme âgé de 26 ans a été interpellé et mis en garde à vue dans le cadre de cette affaire. Les enquêteurs cherchent à déterminer si cet individu pourrait être impliqué directement ou indirectement dans ces incendies. Les investigations sont également orientées vers d'éventuels mobiles liés aux événements nationaux ayant conduit à des vagues d'arrestations massives.
Les forces de l'ordre explorent plusieurs pistes pour comprendre les motivations derrière ces actes criminels. Le lien potentiel avec les troubles survenus après les attaques contre la prison et l'ENAP d'Agen reste une hypothèse forte. Cependant, d'autres explications, comme des conflits locaux ou des actes isolés de vandalisme, ne sont pas exclues. La poursuite des recherches devrait permettre de lever le voile sur ces mystères inquiétants.