Dans la nuit du 5 au 6 avril 2025, une tragédie a frappé le petit village de Lavit-de-Lomagne dans le Tarn-et-Garonne. Un incendie criminel a ravagé quatre véhicules garés devant un garage automobile. Trois jeunes suspects ont été interpellés grâce aux images de vidéosurveillance qui ont permis aux enquêteurs de recueillir des preuves concluantes. L’enquête révèle que les coupables avaient tenté de voler une voiture et, devant leur échec, avaient décidé d’y mettre le feu pour effacer toute trace. Les flammes se sont rapidement propagées, causant d’importants dégâts matériels. Deux hommes seront jugés en mai prochain, tandis qu’une femme impliquée a reçu une sanction pour une infraction mineure.
Ce drame s'est déroulé dans la paisible commune de Lavit-de-Lomagne, où une tentative de vol de voiture a mal tourné. Dans la nuit fraîche du mois d’avril, trois individus ont été filmés par les caméras de surveillance du secteur. Ils approchaient à bord d’un véhicule lorsque l'un d'eux a tenté de fracturer une voiture appartenant au garage Peugeot sur la route de Beaumont-de-Lomagne. Après avoir échoué à démarrer le véhicule, ils ont choisi de le mettre à feu, pensant ainsi dissimuler leurs traces. Cette décision a eu des conséquences désastreuses, car l’incendie s’est propagé rapidement aux autres voitures stationnées à proximité.
Les forces de l’ordre, alertées immédiatement après l’incident, ont diligenté une enquête approfondie avec l’aide des gendarmes locaux et de la brigade de recherches de Castelsarrasin. Grâce aux preuves vidéo accablantes, deux hommes âgés respectivement de 18 et 24 ans ont été arrêtés et déférés au tribunal de Montauban. Le plus âgé a été placé en détention provisoire à Beausoleil en raison de son absence de domicile fixe, tandis que son complice, encore tout juste majeur, a été mis sous contrôle judiciaire avec obligation de résidence chez une amie dans le Lot-et-Garonne. Quant à la jeune femme, elle a simplement reçu une sanction pour une conduite sans permis.
Le procureur de la République, Bruno Sauvage, a ordonné une comparution différée pour les deux principaux suspects, prévue pour le mois de mai 2025. Me Rachel-Séverine Lheureux, avocate du plus âgé des accusés, a exprimé son mécontentement face à ce qu’elle considère comme une disproportion entre la gravité des faits et la réponse pénale infligée à son client, décrit comme un travailleur exemplaire jusqu'alors inconnu des services de police.
Ainsi, le tribunal correctionnel de Montauban examinera ce dossier complexe dans les semaines à venir, mettant en lumière les circonstances et motivations derrière cet acte destructeur.
L’affaire soulève de nombreuses questions sur les causes profondes poussant des jeunes à commettre de tels gestes. Elle rappelle également l’importance d’un système pénal équilibré, capable de tenir compte à la fois des circonstances atténuantes et de la nécessité de protéger la société contre des actes criminels. Enfin, elle invite à réfléchir sur la prévention et l’éducation, afin de limiter ces comportements destructeurs avant qu'ils ne surviennent.