Dans la petite ville de Thouars, nichée dans le département des Deux-Sèvres, une série d’incendies a marqué la nuit du 22 au 23 avril. Plusieurs dizaines de voitures ont été réduites en cendres par des flammes qui se sont propagées rapidement aux quatre coins de la commune. Ce drame a nécessité l’intervention rapide de cinquante pompiers pour maîtriser les feux. Cette situation tragique survient alors qu’une attaque similaire avait déjà secoué la région un an et demi plus tôt, suscitant une vive inquiétude parmi les habitants.
La nuit du mardi au mercredi dernier fut marquée par une agitation inhabituelle dans cette localité tranquille. Des individus non identifiés ont mis le feu à pas moins de vingt-et-une voitures disséminées à travers la ville. Les flammes ont pris naissance simultanément à plusieurs endroits, ce qui a considérablement compliqué la tâche des forces de secours. En réponse à cet acte criminel, une équipe importante de pompiers s’est mobilisée pour contenir la propagation des feux. Bien que personne n’ait perdu la vie ou ne soit blessé, ces événements ont laissé une empreinte indélébile dans la mémoire des résidents.
Les témoignages des habitants mettent en lumière la gravité de la situation. L’un d’eux raconte avec effroi comment le feu a atteint une intensité telle qu’il a fondu sa boîte aux lettres et menacé ses plantes ainsi que son portail. Malgré ses efforts pour combattre les flammes avec un tuyau d’arrosage, il n’a pu sauver que quelques objets autour de lui. Les véhicules touchés, eux, étaient déjà irrémédiablement endommagés.
Cette deuxième vague d’incendies intervient après un premier épisode survenu en 2023. Les autorités locales et nationales tentent désormais de comprendre les motivations derrière ces gestes destructeurs et de renforcer la sécurité dans la zone. Les habitants espèrent quant à eux retrouver leur calme et voir une amélioration des mesures de protection dans leur communauté.
L’épisode incendiaire de Thouars rappelle la vulnérabilité des petites villes face à des actes criminels. Si aucun bilan humain négatif n’a été signalé, la peur persiste chez les riverains, qui redoutent des récidives. Dans un contexte où la prévention et la vigilance deviennent cruciales, cette affaire interpelle les pouvoirs publics à agir avec diligence pour assurer la sécurité de tous.