Cette semaine, une information erronée a circulé sur l'augmentation du nombre de voitures radars en France. Contrairement aux rumeurs, leur nombre ne sera pas triplé mais réduit d'ici la fin de l'année 2025. Ces véhicules discrets, qui patrouillent sans flasher les excès de vitesse, subiront un repositionnement stratégique. L'article explore cette réalité contrastante et ses implications.
À contre-courant des informations trompeuses, la Sécurité Routière a confirmé que le parc automobile radar va diminuer. En effet, alors qu'on pensait passer de 90 à 300 véhicules, ce sont plutôt environ 400 voitures qui étaient actives au début de l'année 2025. À la fin de celle-ci, elles seront seulement 300, dont 250 conduites par des chauffeurs privés et 50 par les forces de l’ordre. Cette décision s'inscrit dans une stratégie pour libérer du personnel policier afin qu'il se concentre sur d'autres missions essentielles.
Les chiffres initialement annoncés ont créé une confusion notable. Cependant, une analyse plus fine montre que ce n'est pas une augmentation, mais bien une rationalisation. Les autorités souhaitent recentrer leurs efforts là où ils sont les plus nécessaires. Ce changement permettra ainsi de mieux allouer les ressources disponibles tout en maintenant une vigilance accrue sur les routes. De plus, il est important de noter que malgré cette réduction numérique, l'efficacité des contrôles devrait rester intacte grâce à une meilleure organisation et à une optimisation des tournées effectuées.
Bien que leur nombre global diminue, ces véhicules feront leur apparition dans de nouveaux départements situés dans le sud du pays. Parmi eux figurent l'Ardèche, l'Ariège, les Bouches-du-Rhône ou encore le Cantal avant la fin du mois de juin, suivis par l'Ain, les Alpes-de-Haute-Provence, la Haute-Loire, les Pyrénées-Orientales et le Tarn-et-Garonne dès juillet. Ces nouveaux territoires bénéficieront d'une couverture plus étendue sur leurs axes jugés dangereux.
L'objectif principal de cette nouvelle distribution est de concentrer les efforts sur les zones les plus accidentogènes. Chaque département définira préalablement les itinéraires prioritaires à surveiller, garantissant ainsi des contrôles réguliers et efficaces. Parallèlement, il convient de rappeler que les marges techniques diffèrent entre les radars fixes et embarqués : une tolérance de 10 km/h est accordée pour les limitations inférieures à 100 km/h, tandis que pour celles dépassant ce seuil, elle passe à 10 %. Toutefois, respecter scrupuleusement les limitations reste indispensable pour assurer la sécurité de tous les usagers de la route.