Dans une décision saluée par les défenseurs des droits des animaux, Malaga a décidé de supprimer les calèches tirées par des chevaux, marquant ainsi un tournant significatif dans sa politique urbaine. La ville a choisi d’adopter une approche plus respectueuse envers le bien-être animal, réagissant aux préoccupations croissantes liées à la souffrance infligée à ces créatures dans un environnement urbain. Des études scientifiques ont démontré que les conditions imposées par les rues animées et bruyantes de Malaga provoquent un stress considérable chez les chevaux, affectant leur santé physique et mentale.
La transition vers une ville plus consciente des enjeux modernes est illustrée par les mesures prises par les autorités locales. Le maire Francisco de la Torre a officiellement annoncé cette décision lors d’un discours sur l’état de la ville. Avec un budget alloué de 3,1 millions d’euros, la municipalité prévoit de compenser les détenteurs des vingt-cinq licences restantes pour mettre fin à cette activité. Cette décision s’inscrit dans une réglementation municipale datant de 2015 qui limitait déjà la durée des permis à vingt ans, période expirant initialement en octobre 2035. Cependant, devant les pressions sociétales et les progrès du tourisme durable, Malaga a accéléré ce processus, reconnaissant que l’utilisation des chevaux pour le transport touristique n’est plus compatible avec les valeurs actuelles.
En optant pour une solution éthique, Malaga inspire d’autres destinations à repenser leurs pratiques touristiques. En remplaçant une tradition ancienne par des initiatives respectueuses de la vie animale, la ville affirme son engagement en faveur d’un développement harmonieux et durable. Cette démarche témoigne également de l’évolution positive des mentalités, où la sensibilité envers les animaux devient une priorité mondiale. Grâce à des décisions courageuses comme celle-ci, nous pouvons espérer un avenir où le progrès humain coexiste pacifiquement avec le monde naturel.