Le gouvernement algérien a récemment introduit une série de mesures visant à moderniser le processus d'immatriculation des véhicules importés de moins de trois ans. Ces directives, conformes au décret exécutif de février 2023, concernent spécifiquement les particuliers résidant en Algérie qui ont acquis des voitures d'occasion à l'étranger. Le ministère de l’Intérieur a invité tous les propriétaires concernés à se rendre dans les services locaux pour finaliser la procédure administrative. En outre, une restriction sur la revente des véhicules a été intégrée dans la loi de finances 2025, imposant un délai minimum de détention avant toute transaction.
Le 11 mai 2025, le ministère de l’Intérieur a publié une annonce officielle précisant les étapes à suivre pour obtenir les cartes grises des véhicules éligibles. Cette démarche s’applique aux automobiles dédouanées après la mise en application du décret exécutif et jusqu’à la fin de l’année 2024. À partir de juin 2025, les véhicules importés au cours des mois précédents seront également pris en compte. Pour accomplir cette formalité, plusieurs documents sont nécessaires, tels que le certificat d’immatriculation initial, le certificat de dédouanement ou encore la facture d’achat originale.
Les citoyens étrangers vivant en Algérie doivent fournir des justificatifs supplémentaires afin de prouver leur statut de résident. Parmi ces pièces figurent une copie valable de leur passeport, un extrait de naissance ainsi qu’un document officiel confirmant leur adresse en Algérie, fourni par les autorités compétentes. Les résidents permanents doivent également joindre une copie de leur carte de séjour valide.
Parallèlement, les autorités insistent sur l’importance de présenter une carte d’identité biométrique électronique lors du dépôt de la demande. Ce dispositif permettra un transfert automatisé des informations personnelles dans le système national d’enregistrement des véhicules, garantissant ainsi une meilleure traçabilité.
La loi de finances 2025 inclut une disposition notable relative à la revente des véhicules importés. Une période minimale de trois ans doit désormais s’écouler avant que tout propriétaire puisse céder son véhicule. Cette règle vise principalement à prévenir les pratiques spéculatives et à renforcer la transparence du marché automobile. Toutefois, les véhicules importés avant l’entrée en vigueur de cette législation restent exemptés de cette contrainte temporelle.
Ces nouvelles règles cherchent à simplifier les démarches administratives tout en assurant une gestion plus rigoureuse des documents requis. Elles reflètent également une volonté d’améliorer le contrôle des transactions automobiles en Algérie, tout en soutenant une régulation efficace du secteur.